Violences meurtrières : Katumbi appelle la CPI à enquêter

Très remonté par rapport à la répression de la marche pacifique de l’Opposition du lundi 19 septembre, Moïse Katumbi a qualifié le régime de Kabila de «sanguinaire et autocratique». Le président du Tout-Puissant Mazembe a réagi le 22 septembre sur Twitter, en publiant un communiqué en rapport avec les violences qui ont émaillé Kinshasa le 19 et 20 septembre.

L’un d’un leaders du Rassemblement, principale plateforme de l’Opposition, demande notamment à la Procureure de la CPI (Cour pénale internationale) d’ouvrir une enquête internationale sur ce qu’il qualifie de «graves violences meurtrières». L’ex gouverneur du Katanga a dit que les victimes de cette «barbarie» ( ses termes), plus d’une cinquantaine, leur mort ne restera pas vaine. Katumbi tout en déplorant ses dizaines de morts, explique qu’ils manifestaient pacifiquement pour réclamer la présidentielle dans le délai constitutionnel. Katumbi ne s’est pas privé de critiquer Kabila. Il a qualifié sa déclaration de compa

ssion de « simpliste et de légère». Il demande au président de se prononcer sans détours qu’il ne briguera pas un 3è mandat. Ce conseil est assorti immédiatement d’une mise en garde: « nul pouvoir ne saurait resister à la détermination et à la soif de démocratie exprimée par le peuple congolais». Cependant, malgré la violence et la détérioration du climat politique, Katumbi croit encore aux solutions pacifiques en RDC. Notamment le dialogue. A condition dit-il qu’il soit conforme à la constitution et la résolution 2277. Bien entendu, les préalables posés par son regroupement doivent être rencontrés.