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L’un des principaux opposants au projet de loi électorale controversé en République démocratique du Congo (RDC) a crié « victoire » samedi soir après l’annonce du retrait de l’alinéa qui avait été à l’origine de violences meurtrières.

« C’est une victoire (…) car il n’y aura pas de (report) de la présidentielle », a déclaré à l’AFP Vital Kamerhe, chef de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Il a indiqué que le collectif d’opposants à la loi électorale auquel il appartient était réuni pour décider de maintenir ou non son appel à manifester lundi.

La prochaine présidentielle doit avoir lieu fin 2016. Selon la Constitution, le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, ne peut y concourir.

Le 17 janvier, les députés ont approuvé un projet de révision de la loi électorale qui liait la tenue de la présidentielle à un recensement, ce qui permettrait à M. Kabila de rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat.

De lundi à mercredi, Kinshasa a été le théâtre de violences ayant fait entre 12 et 42 morts, selon les sources. Les troubles ont commencé par la répression de manifestations d’opposants à la révision de la loi électorale.

La contestation a rapidement dégénéré en émeutes et pillages dans plusieurs quartiers populaires de la ville. Le mécontentement s’est aussi exprimé dans les provinces, notamment à Goma, la grande ville de l’est, où un manifestant a été tué jeudi.

Samedi soir, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a annoncé le retrait de l’alinéa controversé du texte de loi.

Mais M. Kamerhe a estimé qu’un autre article de la loi électorale posait problème: il lie la définition des circonscriptions électorales aux résultats du recensement et risque donc d’entraîner un report des prochaines législatives, censées avoir lieu en même temps que la présidentielle.

« J’espère (que les parlementaires) sauront adapter la loi à la nouvelle donne », sinon « il y aura glissement (du calendrier électoral) pour les députés », a-t-il conclu.

M. Kamerhe et ses alliés avaient appelé à manifester lundi si la révision de la loi électorale n’était pas abandonnée.

AFP

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