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Le gouvernement congolais a reconnu vendredi que la prochaine élection présidentielle censée avoir lieu en 2016 pourrait être retardée à 2017 alors que l’opposition l’accuse d’oeuvrer pour le maintien au pouvoir du président Kabila au-delà du terme de son mandat.
La présidentielle peut se tenir en 2016 comme elle peut se tenir en 2017, a déclaré Lambert Mende, porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo dans un entretien diffusé par la radio française RFI.

Il est possible qu’on tienne les élections avant la fin de 2016 et c’est ce à quoi nous nous attelons, a nuancé M. Mende.

Cependant, a-t-il également déclaré, nous avons aujourd’hui un sénat qui a dépassé de trois ans le mandat qui lui a été attribué, le ciel n’est pas tombé sur nos têtes.

Jeudi, une coalition de partis d’opposition a appelé la population de Kinshasa à occuper le Parlement le 19 janvier pour empêcher l’adoption de loi électorale en cours d’examen par les députés et écrite selon eux pour permettre à M. Kabila de rester au pouvoir bien au-delà de la fin 2016.

Ils sont simplement en train de dramatiser les choses, a déclaré M. Mende à RFI.

M. Mende n’avait pu être joint à la mi-journée par l’AFP.

M. Kabila dirige la RDC depuis 2001. La Constitution entrée en vigueur en 2006 à l’issue de la transition politique ayant suivi la deuxième guerre du Congo (1998-2003) lui interdit de briguer un nouveau mandat.

Le projet de loi contesté lie la tenue des prochaines présidentielle et législatives aux résultats du recensement général de la population devant commencer cette année.

Le gouvernement argue que ce nouveau décompte des habitants assurera aux élections un caractère pleinement représentatif alors que le dernier recensement général remonte à 1984, mais l’opposition s’inquiète du temps nécessaire pour accomplir cette tâche.

Certains analystes estiment qu’un recensement général de la population en RDC, pays grand comme près de cinq fois la France, largement dépourvu d’infrastructures, et où sévissent encore une cinquantaine de groupes armés dans la partie est, pourrait prendre jusqu’à trois ans.

AFP

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