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La Guinée équatoriale a reçu une amende de 100 000 dollars américains (£ 65 000) à la suite du match de demi-finale contre le Ghana, qui a pris des airs de "zone de guerre".


La Confédération Africaine de Football (CAF) a déclaré que l'équipe devrait jouer un match à huis clos si l’incident se répétait.

La Guinée équatoriale doit également payer le traitement médical de 36 supporters blessés. En effet, la CAF a déclaré dans un communiqué vendredi que "14 supporters avaient été transférés à l'hôpital pour des examens complémentaires. Un cas en particulier nécessite une surveillance étroite".

"Zone de guerre"

Lors de la demi-finale de la CAN, les joueurs du Ghana ont esquivé des bouteilles lancées depuis les tribunes, les supporters ont trouvé refuge derrière un but, la police anti-émeute a utilisé des gaz lacrymogènes et un hélicoptère a tenté d'intimider les fans en volant à 20 ou 30 mètres au-dessus de leurs têtes.

"Il s’agit désormais d’une zone de guerre," a tweeté l'Association ghanéenne de football (GFA), alors que son président affirmait à la BBC qu’on pouvait s’estimer chanceux que personne n’ait été tué.

La CAF a menacé d'annuler le match, via les haut-parleurs, si la foule n’arrêtait pas d’attaquer les joueurs du Ghana.

Déshonneur pour le football africain

"Cela ne représente pas bien l'Afrique, a déclaré Kwesi Nyantakyi, le président de la GFA. Le tournoi était très réussi jusqu’à maintenant et cet incident isolé portera atteinte à la réputation du football africain. "

"Un match de cette importance aurait dû réunir policiers, officiers de renseignement et l'armée, a-t-il ajouté. Il y avait à peine 50 policiers dans le stade, le reste venait d'Angola, ils n’étaient pas familiers avec le terrain, et ne savaient donc pas comment gérer la situation. Les fans ghanéens ont été laissés à la merci de ces supporters violents."

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