Le chef de l’Etat Joseph Kabila a invité la presse congolaise à travailler pour l’intérêt supérieur de la nation. Il a lancé cet appel, jeudi 18 juin, au cours de l’entretien qu’il a eu avec les patrons de presse dans le cadre de ses concertations à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa. Il a également exhorté les journalistes à défendre le pays contre toute velléité séparatiste.
Joseph Kabila consulte, depuis le 1er juin, les acteurs politiques et sociaux en vue d’un dialogue politique à l’approche des élections.
A leur tour, les patrons de presse ont sollicité du chef de l’Etat des moyens de fonctionnement et la libération des journalistes emprisonnés et la réouverture des médias fermés.
Le président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Boucar Kasonga Tshilunde a estimé que la presse a besoins des moyens pour exercer convenablement son rôle de “quatrième pouvoir”.
«On ne peut pas avoir ce pouvoir sans moyens. En même temps, nous avons nos confrères qui sont en prison et les médias fermés. Ce sont des problèmes que nous avons posés au président de la République. Il nous a écoutés avec beaucoup d’attention et il a promis de trouver des solutions à tous ces problèmes», a-t-il indiqué.
Le président de l’UNPC a ensuite appelé la presse congolaise à adopter l’attitude de neutralité, de positivité et de travailler pour l’intérêt du pays.
«Nous devons nous liguer pour que la RDC, notre patrimoine commun, soit au-dessus de tous nos intérêts », a poursuivi Kasonga Tshilunde.
En mai dernier, le président de l’UNPC avait affirmé «qu’un journaliste n’a pas de place au cimetière, encore moins en prison». Il l’a déclaré dimanche 3 mai, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.
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