L'émotion a été plus forte car le sujet est très sensible pour le chanteur belge. En avril 1994, en plein génocide au Rwanda, Stromae apprend que sa famille restée au Rwanda a été décimée et que son père fait partie des victimes. Vingt ans plus tard, la blessure est encore vive chez l'artiste, en témoigne ses larmes sur le plateau de RTI1, (à partir de 5 minutes sur la vidéo) une émission ivoirienne, "C'Midi"dans laquelle il était invité le 22 mai 2015, avant ses problèmes de santé.
"Ça m'a touché et ça me touche encore"
Après un magnéto sur le génocide rwandais, Paul Van Haver de son vrai nom, est invité à réagir sur les images et plus largement, cet événement dramatique survenu au milieu des années 90. "C'est horrible, ça m'a touché et ça me touche encore de voir qu'on n'arrive pas encore tout à fait à vivre ensemble en fait. Et ça, c'est vraiment diff... (…) Pardon, pardon, pardon. En fait, c'est bizarre, ça fait déjà trois fois que je pleure en interview. Je suis désolé pour ça", dit-il en larmes.
Puis, reprenant ses esprits, essuyant ses larmes, le chanteur continue : "Ça m'est arrivé quand je suis arrivé au Cap Vert où on a fait un tour assez rapide. En gros, le guide nous expliquait que peu importe d'où on vient, le Cap Vert, on est tous concerné indirectement par cet endroit-là. Peu importe la couleur. Juste après ça, c'était tellement fort et lourd… À chaque fois que je dis qu'on n'arrive toujours pas à vivre ensemble, j'en pleure, parce que c'est vrai (...) Que ces crimes nous servent de leçon". Une séquence forte.
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