La société civile de Kirumba dénonce la montée de l’insécurité dans cette cité, située à 200 km au Nord de Goma (Nord-Kivu).
Cette structure dit avoir recensé, en deux semaines, les cas d’enlèvements, tueries et vols dans cette partie du Nord-Kivu, où les FARDC mènent des opérations contre les groupes armés locaux et étrangers.
Dans la nuit du 14 au 15 janvier, des hommes armés ont pillé une dizaine de maisons dans le quartier Kinawa, dans la cité de Kirumba, où ils ont emporté de petits bétails et autres biens de la population.
Un jour avant, des hommes armés avaient également kidnappé un homme répondant au nom de Bobozo, après avoir fait incursion dans son domicile, situé au quartier Kisimba, dans la même cité.
La vice-présidente de la société civile de Kirumba dit avoir retrouvé, dans la même nuit, le corps d’un homme, dans le quartier Kasungano.
Elle dit observer un mouvement suspect d’infiltration des forces négatives au sein de la population de Kirumba.
Cette situation inquiète la population de cette cité qui appelle les autorités à renforcer la sécurité pour éviter des massacres comme ceux survenus, dans la nuit du 6 au 7 janvier à Miriki, où 18 personnes étaient tuées par des FDLR.
La société civile de Kirumba propose que les autorités procèdent à l’identification des déplacés qui arrivent dans la cité. Ces déplacés ont abandonné leurs villages d’origine à la suite de l’insécurité.
Cette structure sollicite par ailleurs qu’une enquête soit diligentée afin de dénicher les auteurs des massacres de Miriki.
La coordination de la société civile de Lubero avait décrété, mercredi dernier, la journée “ de deuil et de prière » en mémoire des victimes de Miriki.
RAdio Okapi
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