Le Dialogue politique qui s'est ouvert depuis le 1er septembre à Kinshasa et qui peine à clôturer traverse une fois de plus des zones de très fortes ambulances. Ce lundi 03 octobre, une commission restreinte négocie sur la date des élections, alors que l'opposant Steve Mbikayi s'apprend...
C’est le 17 septembre 2016 que devait prendre fin le Dialogue politique convoqué par le président Joseph Kabila et qui se tient à la Cité de l’Union Africaine (UA) à Kinshasa, sous l’égide de la Communauté Internationale. Malheureusement, l’absence d’un consensus sur « l’accord final » oblige la prolongation de ce forum politique toujours boudé par une large partie de l’Opposition congolaise.
A sa reprise le samedi dernier, après plusieurs jours de suspension, la commission électorale a annoncé aux participants son intention de convoquer l’électorat pour la présidentielle, les législatives nationales et provinciales en novembre 2017.
Une nouvelle qui a rencontré le consentement de Vital Kamerhe, chef de file de la frange de l’opposition présente au Dialogue, qui a déclaré que sa famille politique acceptait le report de la convocation de l’électorat en 2017 tel que proposé Corneille Nangaa.
Ce matin, des sources proches de la facilitation de l’Union Africaine annoncent des « discussions directes » entre « les différents camps » au Pullman Hotel, au centre-ville de Kinshasa, alors que les séances se tiennent habituellement à la Cité de l’UA, à plus de 10 Km de ce luxueux complexe hôtelier de la capitale congolaise. Cette « commission restreinte » va essayer de trouver un terrain d’entente sur la date des élections qui est au cœur des négociations au sein du dialogue.
Par ailleurs, l’opposant Steve Mbikayi, président du Parti Travailliste, accuse Vital Kamerhe de « prendre les initiatives sans consulter personne« .
«Il ne rend jamais compte, nous ne sommes pas venus accompagner les ambitions des personnes», déclare Steve Mbikayi sur Casinfo.Ca
Politico
Enregistrer un commentaire