Les élus du groupe socialiste demandent des sanctions contre les personnalités qui seraient impliquées dans la répression des manifestations ou les arrestations d’opposant ce dernier mois. Le groupe parlementaire socialiste prévoit de débattre d’une résolution dans ce sens lors du prochain lors Conseil Européen.
L’ Eurodéputé socialiste, Cécile Kienge, plaide pour la protection de la démocratie en RDC. Elle estime que si personne n’intervient, l’Europe est prête à veiller au respect de droits de l’homme au Congo.
« Le parlement s’est beaucoup investi sur la RDC. Mais je crois qu’on peut faire encore un peu plus là où la démocratie doit encore bien s’affirmer. Il faut aussi donner la possibilité d’une alternance politique, tenir au respect de la liberté d’expression, la liberté d’opinion. Il faut songer aussi à la possibilité de permettre à une opposition de s’exprimer librement à travers la liberté de manifestation. Or ces droits sont bafoués. Moi je suis toujours là quand les lois son bafouées et c’est là qu’on doit aller tout droit jusqu’aux sanctions ciblées puisque en quelque sorte il faut qu’on protège s’il n’y a personne qui tente de protéger les droits », a dit Cecile Kienge à RFI.
Pour Cécile Kienge, à moins d’un mois de la fin du mandat de Joseph Kabila, il faut que les européens envoient un message fort à la RDC à travers les sanctions individuelles, même à l’endroit du président de la république s’il serait aussi impliqué dans les violences des droits de l’homme.
Il faut des sanctions ciblées sur les personnes responsables des crimes de septembre qui ont été commis au Congo. On parle par exemple des crimes qui ont été commis durant les manifestations de répression. Nous allons bien regarder qui sont les responsables. Quand les conseils et les Etats membres se sont réunis pour pouvoir se prononcer sur ce thème-là, c’était bien explicite. On avait dit que ce sont des sanction individuelles au-delà de la fonction de chaque personne. Donc ça peut arriver que ça soit le président de la république puisque ce sont des sanctions individuelles », a-t-elle poursuivi.
Pour rappel, le Conseil des affaires étrangères de l’Union Européenne devrait examinera le 12 décembre 2016 la question des sanctions à imposer aux hauts responsables congolais impliqués dans des actes qui ont porté atteinte aux droits humains lors des précédentes manifestations en RDC.
Christine Tshibuyi
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