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Le pays de Donald Trump souhaite que la présidentielle ait lieu en 2017, et exhorte le Rassemblement à faire des propositions  » constructives et pratiques  » pour éviter le chaos


La section des Affaires publiques de l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa a publié, hier mardi 22 novembre, un communiqué appelant aux efforts continus en vue d’un accord plus inclusif en République démocratique du Congo.

Alors que la date du 19 décembre approche, les Etats-Unis demandent  » instamment  » au gouvernement de la République démocratique du Congo et à l’Opposition de travailler avec la Commission épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour répondre aux préoccupations qui subsistent, y compris le calendrier des élections présidentielles de 2017.

Ils exigent également  » des garanties que le président Kabila ne cherchera pas à briguer un autre mandat et que la Constitution ne sera pas modifiée pour permettre une indépendance accrue du leadership de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), un gouvernement de transition inclusif et un solide comité de surveillance indépendant « .


De même, ils soulignent leur soutien aux discussions facilitées par la CENCO entre l’Opposition politique et le gouvernement de la RDC, afin de parvenir à un consensus vers des élections crédibles et en temps voulu. Le succès de ces discussions, s’appuyant sur et renforçant l’accord du 18 octobre facilité par l’UA, dépendra de la participation de bonne foi, des engagements sérieux et des concessions tangibles de la part de l’Opposition politique et du gouvernement de la RDC.

Les USA exhortent la coalition du Rassemblement, sous la direction d’Etienne Tshisekedi, à faire des propositions  » constructives et pratiques  » et à s’abstenir de  » rhétorique incendiaire  » ou des actions incompatibles avec des normes démocratiques.

Pour sa part, le gouvernement de la RDC devrait saisir l’opportunité offerte par la récente nomination du Premier ministre Samy Badibanga afin de renforcer la confiance de toutes les parties prenantes et s’acquitter de sa responsabilité de respecter et de protéger les droits fondamentaux de tous les Congolais, notamment les libertés d’expression et de réunion ainsi que le droit d’accès à l’information.

Car, estime le pays de Donald Trump, en travaillant ensemble, le gouvernement, l’Opposition et le peuple congolais peuvent tracer un nouveau chemin pacifique pour l’avenir de leur pays, mais le temps presse pour parvenir à un consensus.

Les USA qui se disent prêts à aider le Congolais à relever ce défi important, reconnaissent néanmoins que les prochaines semaines seront essentielles pour déterminer si la RDC poursuit une voie de principes démocratiques et de compromis ou risque de retourner à la violence et à l’instabilité.

Par LM

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