Le Comité des droits de l’homme des Nations unies exige la libération et l’indemnisation de Diomi Ndongala, détenu depuis quatre ans détenu à la prison centrale de Makala à Kinshasa. En mars 2014, l’opposant avait été condamné à dix ans de prison pour viols sur mineurs. Diomi Ndongala a toujours rejeté cette accusation, qualifiant ce procès de politique.
Georges Kapiamba, l’un des avocats de Diomi Ndongala, a annoncé la décision du comité des droits de l’homme au cours d’un point de presse organisé vendredi dernier à Kinshasa.
Une décision rendue publique le 17 novembre dernier à Genève après l’examen de la plainte déposée le 22 septembre 2014 par les avocats de Diomi Ndongala, a indiqué M. Kapiamba.
La même source a invité le gouvernement congolais à respecter la décision de cette juridiction de l’ONU en ordonnant sans condition la libération de l’opposant.
Georges Kapiamba a rappelé que la RDC a ratifié le pacte international relatif aux droits civils et politiques qui crée cette juridiction il y a 30 ans.
Pour sa part, le vice-ministre de la Justice Mboso kodia a indiqué que le Comité des Droits de l’homme des Nations Unies n’a pas encore notifié le gouvernement congolais de sa décision.
(radio okapi via www.diaspordc.com)
Enregistrer un commentaire