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Dans une proposition de Résolution sur la crise en République démocratique du Congo signée le 30 novembre, les parlementaires de l’Union européenne n’ont pas été tendres avec le régime de Kinshasa. Ils considèrent que, ces deux dernières années, le président Kabila a « tenté, par des moyens administratifs et techniques, de retarder les élections dans le but de rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat constitutionnel ».


 Par conséquent, le Parlement européen estime qu’après l’expiration de son second mandat, la présidence de la République « ne peut être exercée que sous l’autorité d’un conseil de transition au sein duquel l’opposition jouera un rôle de premier plan ». Ce qui suppose que ce Parlement est loin d’épouser l’idée de voir Joseph Kabila rester à la tête du pays après le 19 décembre, contrairement à ce que prescrit l’Accord politique du 18 octobre.

En plus, ces parlementaires européens, parmi lesquels Cécile Kyenge d’origine congolaise, demandent à l’Union européenne d’infliger des sanctions ciblées, notamment des interdictions de visa et des gels des avoirs à l’encontre, entre autres, de Kalev Mutond, du général-major John Numbi, du général Ilunga Kampete, du général-major Gabriel Amisi Kumba et du général Célestin Kanyama. Ces personnalités sont pointées du doigt dans la « répression violente des manifestations et dans l’impasse politique qui empêche une transition de pouvoir pacifique et respectueuse de la Constitution ».


Lire en intégralité, cette proposition de Résolution qui sera transmise au Conseil, à la Commission, à la vice-présidente de la Commission / haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité; au gouvernement et au Parlement de la République démocratique du Congo, à l’Union africaine, au Conseil ACP-UE, au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies et au Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

(7sur7 via www.diaspordc.com)

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