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Le parti Union pour la République  Mouvement National accuse Evariste Boshab d’avoir ordonné « l’arrestation et l’élimination » de son président Frédéric Boyenga Bofala.


Frédéric Bofala et son accompagnateur Pablo Diumbu Njeka sont introuvables depuis le 18 novembre 2016. Selon l’UNIR MN, ils ont été arrêtés cette nuit par des éléments de la Garde républicaine à l’hôtel du Fleuve où ils résidaient pour un court séjour de dix jours. Frédéric Boyenga Bofala s’était rendu à Kinshasa « à la demande insistante du Ministre de l’intérieur Evariste Boshab qui était informé des propositions de sortie de crise du Président de l’UNIR-MN », indique le communiqué du parti rendu public vendredi le 16 décembre.

L’UNIR signale qu’il a appris des sources « concordantes et précises, au sein même de l’appareil de sécurité de l’Etat » qu’Evariste Boshab est « l’instigateur de cette arrestation et disparition ». Toujours selon ce communiqué, le numéro 1 de la territoriale aurait bénéficié pour cette opération du concours direct du commandant de la Garde Républicaine, le Général Ilunga Kampete. Des faits d’une « gravité grave », déplore le parti de Boyenga Bofala.

Le Président de l’UNIR-MN aurait un plan de sortie de crise que Le Vice-Premier ministre Boshab lui aurait demandé de lui communiquer avant tout le monde pour en faire son initiative, Boyenga aurait refusé, rapporte le document.


Un mois après cette disparition du numéro 1 de l’UNIR, le parti et ses proches exigent du ministre Boshab des explications sur cette situation. Ils lui demandent également de leur dire exactement où se trouveraient Boyenga et son accompagnateur Diumbu.

« J’attends qu’Evariste Boshab s’explique vis-à-vis des familles, des membres de l’UNIR MN, des autorités congolaises et françaises, et de tous les congolais sur les circonstances de cette arrestation et qu’il nous dise le sort qu’il entend réserver  à ces prisonniers d’opinion. », déclare le Secrétaire général de l’UNIR MN Olivier MESKENS NTAMBU KUFUANGA.
Le ministère français des affaires étrangères, des organisations de défense des droits de l’Homme et la Division des droits de l’Homme de la MONUSCO ont été saisis de l’affaire, renseigne le communiqué.

Aucune réaction en revanche à ce jour de la part d’Evariste Boshab et ses services, déplore l’UNIR MN.

Caleb Kazadi

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