L'ancienne puissance coloniale est favorable à des sanctions individuelles en République démocratique du Congo, alors que les ministres des Affaires étrangères de l'Union Européenne sont réunis cet après-midi pour approuver une décision allant dans ce sens.
Alors l’Union européenne s’apprête à sanctionner sept hauts responsables de la République démocratique du Congo (RDC) accusés d’y entraver le processus démocratique, à l’approche du 19 décembre, date à laquelle le président Joseph Kabila est censé quitter le pouvoir, la Belgique se dit favorable à cette mesure, tout en assurant son soutien aux discussions directes sous la facilitation des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
« Je souhaite vraiment que le Conseil [des Affaires étrangères de l’EU] se penche, comme il va le faire, sur la situation en République démocratique du Congo, parce que nous sommes confrontés là à une nécessité d’un Dialogue beaucoup plus ouvert et l’organisation des élections le plus tôt possible« , a dit Didier Reynders à son arrivée au Conseil Européen ce lundi 12 décembre.
« Il faut dès lors aujourd’hui que le Conseil mette un peu de pression pour que toues les acteurs aillent dans la même direction« , a-t-il ajouté.
#RDC : sanctions individuelles suite aux événements de septembre et soutien au dialogue inclusif de la CENCO pour aller aux élections #UE— didier reynders (@dreynders) 12 décembre 2016
Parmi les sept personnalités ciblées, certaines le sont pour le rôle prépondérant dans la répression meurtrière des manifestations d’opposants en septembre, d’autres parce qu’elles entravent la tenue d’élections, selon plusieurs sources.
La Belgique maintient sa position, déjà exprimée en septembre en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, d’en appeler à la responsabilité individuelle de tous, au pouvoir ou dans l’opposition. Le pays salue les possibles sanctions envers ces sept responsables issus de l’appareil répressif.
(politico via www.diaspordc.com)
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