L'opposant Gabriel Kyungu wa Kumwanza, cadre du G7 est prié de se présenter ce lundi 12 décembre à l'Assemblée provinciale pour participer à une plénière appelée à statuer sur la levée de son immunité parlementaire.
Les autorités judiciaires ont demandé la levée de l’immunité parlementaire de Gabriel Kyungu, président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), également coordonnateur du Rassemblement de l’opposition pour le Haut-Katanga, afin de le poursuivre pour outrage au chef de l’Etat.
Plusieurs peeck-ups de la Garde Présidentielle encerclent la résidence de M. Kyungu, dans la ville de Lubumbashi, au sud-ouest de la République démocratique du Congo, depuis ce matin. Ces éléments de l’armée ont arrêté trois jeunes qui seraient des membres de ce parti de l’opposition en RDC.
Réagissant sur son compte Twitter, Olivier Kamitatu, président de l’Alliance pour le Renouveau du Congo (ARC), également cadre du G7, fait savoir que cette coalition des opposants qui soutient Moïse Katumbi est prête à claquer la porte des négociations de la CENCO « en cas d’arrestation » de M. Kyungu.
Qu'il soit entendu qu'une arrestation du President Kyungu remettra fondamentalement en cause la participation du @G7_RDC à toute négociation pic.twitter.com/vWmM6QqLy4— Olivier Kamitatu (@OlivierKamitatu) 12 décembre 2016
Le Groupe de G7 (G7), formé des dissidents de la Majorité Présidentielle qui militent pour le respect de la Constitution et l’alternance démocratique en RDC, est l’une des principales forces politiques qui participent aux directions directes qui ont débuté le jeudi dernier à Kinshasa sous l’égide des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo.
Gabriel Kyungu, qui a été convié à cette session de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga depuis la semaine dernière, a fait savoir au début du week-end dernier, par le canal de ses avocats, que son état de santé détériorant de lui permettait pas de faire ce déplacement.
A une semaine de l’expiration du deuxième et dernier mandat du président Kabila, le 19 décembre, la tension monte dans le pays où tous les regards sont tournés vers ces négociations des évêques catholiques.
L’opposant historique Etienne Tshisekedi, qui dirige le Rassemblement, une plateforme de l’opposition à laquelle le G7 est affiliée, a demandé au « peuple » de rester « vigilant », promettant de s’exprimer à l’issue de ces discussions, censées prendre fin le 15 décembre prochain.
(politico via www.diaspordc.com)
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