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Le gouvernement des Etats-Unis condamne les violences qui se sont produites à Kinshasa et dans d’autres régions de la République démocratique du Congo (RDC) la nuit lundi ,mardi et mercredi, suite à la fin du second et dernier mandat du Président Joseph Kabila. Nous condamnons aussi...


Le gouvernement des Etats-Unis condamne les violences qui se sont produites à Kinshasa et dans d’autres régions de la République démocratique du Congo (RDC) la nuit lundi ,mardi et mercredi, suite à la fin du second et dernier mandat du Président Joseph Kabila. Nous condamnons aussi l’arrestation de nombreux activistes de l’opposition et de la société civile par les forces de sécurité congolaises. Nous appelons toutes les parties à s’abstenir de faire des déclarations ou de commettre des actions qui pourraient encourager davantage de violence et d’instabilité. 

Le Président Kabila et les responsables des forces de sécurité du gouvernement congolais ont l’obligation d’assurer que les effectifs placés sous leurs ordres respectent les droits des citoyens Congolais de se réunir pacifiquement et d’exprimer leurs opinions sans crainte de sanctions, de représailles ou d’arrestations arbitraires.


Le gouvernement des Etats-Unis est extrêmement déçu de l’incapacité de Joseph Kabila d’organiser des élections conformément à la constitution et de sa réticence continue de déclarer publiquement qu’il ne briguera pas un autre mandat ou qu’il ne cherchera pas à modifier la constitution. Nous sommes aussi déçus de la répugnance du Président Kabila à prendre des mesures additionnelles pour réduire les tensions politiques. Le bruit de battement de casseroles, de sifflets et de klaxon entendus à travers Kinshasa dès l’expiration du mandat du Président Kabila à minuit, le 19 décembre, a symbolisé l’engagement du peuple congolais envers la démocratie et les principes démocratiques. Il est regrettable que les forces de sécurité congolaises aient réagi à cette expression de sentiment démocratique par l’usage de gaz lacrymogène, des arrestations et des tirs de sommation. 

Nous demeurons disposés à imposer des sanctions additionnelles à l’encontre de ceux qui commettent des violences ou qui entravent le fonctionnement des institutions démocratiques.
Nous continuons de croire qu’un accord politique inclusif est le seul moyen d’éviter des violences et de l’instabilité supplémentaires. Nous appelons instamment le gouvernement et l’opposition à coopérer pleinement, en toute bonne foi, avec la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) lors de la reprise des pourparlers demain, le 21 décembre. Le President Kabila doit être disposé à mettre un terme aux poursuites judiciaires motivées par des raisons politiques et à atteindre un compromis sur les termes lui interdisant de se représenter ou de modifier la constitution pendant la période de transition. C’est un moment important pour la Republique démocratique du Congo et son peuple. Le moment est venu pour le Président Kabila d’affirmer son engagement à conduire la RDC à sa première passation de pouvoir démocratique.

(politico via www.diaspordc.com) 

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