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Le Parlement européen a adopté jeudi 1 décembre une résolution qui demande à l’exécutif européen de geler les avoirs et de priver des visas au patron du service des Renseignements Kalev Mutond, au patron de la police de Kinshasa Général Célestin Kanyama, au Général de l’armée Amisi KumbaTango Four, au général de la garde républicaine ilunga Kampete et enfin à l’ex patron de la police nationale John numbi. Les eurodéputés emboîtent le pas aux parlementaires américains.


Mais alors que reprochent les eurodéputés au président Kabila pour demander des sanctions ciblées à l’encontre de ses proches?

Le Parlement européen a motivé cette demande de sanctions dans un document de 7 pages que la rédaction de 7/7 a pu lire (voir ci-dessous). La raison principale c’est la non-tenue des élections en 2016. Et le coupable, c’est le président Joseph Kabila d’après les élus du Parlement européen. Pour eux, le président Kabila a tenté par tous les moyens, administratifs et et techniques, de retarder les élections dans le but de rester au pouvoir. Le Parlement européen reproche à Kabila les tentatives de révision et de modification de la Constitution en 2015 pour une réélection à un 3è mandat. Le Dialogue national convoqué en novembre 2015 par le chef de l’État est qualifié par les parlementaires européens de «dialogue tronqué, antidémocratique et de manœuvre dilatoire». 

Ils épousent le point de vue de l’opposition et de la société civile. Les eurodéputés justifient par ailleurs leurs sanctions à cause aussi de la répression des militants pacifiques en 2015. «Le recours à la violence excessive» a aussi donné des arguments aux eurodéputés. La violation des droits humains- notamment la liberté d’expression, la liberté de réunion, la liberté de réunion, ont poussé le Parlement a adopté les sanctions ciblées. 


La violation du droit international avec les arrestations arbitraires des militants de Filimbi et Lucha notamment, ont beaucoup contribué à mettre le régime de Kinshasa au banc des accusés. Le brouillage du signal de Radiokapi et la coupure du signal de RFI n’ont rien arrangé à la situation du régime Kabila. La répression des manifestants du 19 et 20 septembre ont joué également un rôle déterminant dans ce durcissement de la position européenne vis-à-vis de Kabila. Les eurodéputés disent aussi que l’instabilité politique, découlant du fait que Kabila veuille se maintenir au pouvoir en violation de la Constitution, a provoqué une grave crise humanitaire en RDC. Le Parlement européen parle de 5 millions de personnes.

Pour toutes ces raisons, la chambre législative européenne a recommandé aux instances dirigeantes de l’UE, Conseil et Commission, de prendre des sanctions ciblées contre les 5 personnalités ci-haut citées.
Le régime Kabila appréciera.

Alphonse Muderhwa

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