Les journaux parus jeudi 12 janvier à Kinshasa reviennent sur la poursuite des travaux des négociations directes au centre interdiocésain pour la mise en commun des propositions de tous les participants. Pendant combien de temps devront-ils travailler pour trouver « un arrangement particulier » ? « 4 jours aux délégués pour boucler les travaux », indique Forum des As à la une.
La médiation a remis des exemplaires des propositions aux différentes composantes afin qu’elles s’en imprègnent, a confié Adolphe Lumanu, délégué de la Majorité présidentielle, au site d’informations en ligne Actualité.cd, cité par Forum des As.
Le délégué de la MP a promis « d’analyser [les documents] avec le concours des membres de différentes composantes ».
« Nous allons discuter et il ne faut pas que chacun campe sur ses positions », conseille-t-il. Pour Adolphe Lumanu, tout ce qui se fera doit l’être pour l’intérêt de la population.
Pour La Prospérité, « La CENCO donne trois jours aux délégués » ! « Vite ce sera fait, mieux ça vaudra », écrit le journal qui explique que la CENCO tient à ce que les travaux aillent vite.
« La CENCO dont la mission de bons offices venait d’être reconduite par le président de la République », a fixé la date limite au samedi 14 janvier 2017.
Aux dernières nouvelles, le Front pour le respect de la constitution va participer aux travaux de « l’Arrangement Particulier ». Ce qui conforte la thèse de la Conférence épiscopale nationale congolaise (CENCO) qui affirme que le problème « d’inclusivité » ne se pose pas.
Les listes de présence aux travaux attestent que les délégués du Front pour le respect de la constitution n’ont manqué à aucune séance. C’est de la même manière que la CENCO rejette les protestations de certains membres de l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre à la Cité de l’union africaine.
La CENCO considère que l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre, en tant que plateforme, a été très bien représentée au Centre interdiocésain par Vital Kamerhe, Florentin Mokonda Bonza et Steve Mbikayi, note le journal.
Avec ce délai « court » pour les travaux d’arrangement particulier, L’Avenir pense que « Les signataires se mettent la corde au cou ».
Sans négliger la prise en compte des intérêts particuliers de leurs composantes respectives, la CENCO recommande vivement aux signataires de privilégier, dans ce délai de travail, l’intérêt supérieur du peuple congolais qui veut aller rapidement aux élections et voudrait voir sa situation sociale s’améliorer, précise le journal.
Voilà pourquoi, elle invite les délégués à faire preuve de diligence et de célérité dans la recherche des solutions consensuelles. Dès lors, les intervenants veilleront à aller à l’essentiel dans un esprit conçu, à ne pas se verser dans de longues joutes oratoires, à éviter de répéter ce que les autres ont déjà dit.
Le Phare s’attarde sur les matières à débattre et note que des délégués de la Majorité Présidentielle, du Rassemblement, de l’UNC, de l’UFC, du Front pour le Respect de la Constitution devront travailler pour « harmoniser leurs vues autour de la configuration du gouvernement de transition (profil du Premier ministre, nombre de ministres, répartition des portefeuilles ministériels), du Conseil national de suivi de l’accord placé sous la direction d’Etienne Tshisekedi (répartition des trois postes de vice-présidents, format de la structure), du chronogramme de mise en œuvre de l’accord global et inclusif, de la redynamisation de la Commission électorale nationale Indépendante, du renouvellement des membres du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication ».
Néanmoins, fait remarquer Le Phare, le front pour le respect de la constitution a été conduit par Fidèle Babala et non Eve Bazaiba !
Selon le quotidien, Eve Bazaiba serait « recadrée » par le chef de son parti, Jean-Pierre Bemba dans son message de vœux à la nation, et que l’on dit être « fortement contestée par plusieurs membres de cette plate-forme, qui lui reprochent des initiatives unilatérales et maladroites ».
Nombre d’observateurs pensent à un désaveu, qui ne dit pas son nom, d’Eve Bazaiba par sa hiérarchie et ses pairs, fait remarquer le journal. Son refus de signer, en dépit de la promesse faite au bureau de la CENCO il y a une semaine, donne à penser qu’elle entretiendrait un agenda caché, commente encore le quotidien.
Même si la CENCO soutient « l’inclusivité » du centre interdiocésain, Africanews constate que les travaux se sont déroulés sans l’opposition signataire de l’Accord du 18 octobre conduite par Samy Badibanga, Makila Sumanda, Jean-Lucien Bussa et Azarias Ruberwa.
Dans son titre : « Arrangement particulier. Les travaux repris aujourd’hui renvoyés à jeudi », le quotidien renseigne que la Majorité présidentielle insiste sur le fait que toutes les dispositions de l’accord de la Saint-Sylvestre contraires à la Constitution et aux lois du pays sont nulles et de nul effet.
(radio okapi via www.diaspordc.com)
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