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La famille politique du président Joseph Kabila a lancé sa "Centrale électorale" le lundi à Kinshasa, sans pourtant répondre à une des préoccupations: son candidat Président. 


Alors que les tractations continuent à Kinshasa sur l’application de l’accord du 31 décembre, la Majorité Présidentielle s’est mise à l’ordre de bataille en lançant une « centrale électorale » censée galvaniser ses troupes pour les échéances à venir.

Présentée devant la presse à l’Hotel Pullman, un luxueux cadre au centre-ville de Kinshasa, aucun détail n’a pourtant filtré sur la composition, encore moins sur le fonctionnement de cette structure. Devant les cadres de la majorité quasiment tous présents, Aubin Minaku, le secrétaire général a systématiquement éludé la question du candidat de la Majorité Présidentielle à cette prochaine présidentielle censée avoir lieu en décembre 2017.


En effet, selon l’accord signé entre la majorité et les opposants congolais, le président Jospeh Kabila dont le mandat a expiré le 20 décembre dernier ne peut plus se représenter, alors que les élections devraient être convoquée à la fin de cette année.

« La Majorité présidentielle au bord de l’explosion »

« C’est elle qui aura pour mission de définir in globo les stratégies électorales, sur le plan de la logistique, du déploiement géographique, des relations avec les partenaires, les médias ou alliés de tous genres et sur le plan virtuel et communicationnel (sic) en gérant les atouts des réseaux sociaux et des instituts de sondages d’opinions d’ici ou d’ailleurs… », a expliqué Aubin Minaku, cité par la BBC.  Cependant, le président de l’Assemblée nationale affirme qu’il n’est pas encore question, pour le moment,  de désigner le dauphin de Joseph Kabila.

Dans son édition de ce mardi 10 janvier, Le Potentiel, un journal basé à Kinshasa, affirme toutefois, concernant le lancement de cette centrale électorale,  la MP s’adonne à un exercice périlleux dans lequel sont mis en jeu l’avenir et l’unité de la famille politique du chef de l’Etat. Le journal fait remarquer qu’il y a déjà « des fissures perceptibles » au sein de cette plateforme politique à cause de la guerre des dauphins, car le chef de l’Etat, s’est engagé à ne pas se représenter au terme de la transition, conformément à l’accord du 31 décembre signé au centre interdiocésain.

Plusieurs signes sont à la base de ce que le quotidien qualifie de « crise latente » notamment les contradictions sur la compréhension de l’accord du 31 décembre 2016, la gestion des ambitions et le souci d’émancipation de certains membres et partis politiques de la MP.

« Ça bouillonne dans tous les sens. En cause : la gestion des ambitions et surtout l’assurance d’un avenir politique radieux. Cela se caractérise par des sons discordants sur l’appréhension de l’accord du 31 décembre 2016. Certains membres estiment que le temps est venu de s’émanciper », peut-on lire dans les colonnes du journal qui indique que « l’hypothèse d’une implosion en plein vol devient de plus en plus évidente ».

(politico via www.diaspordc.com)

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