Les négociations sur l’arrangement particulier n’ont pas abouti à la signature d’un accord hier samedi 28 janvier 2017 entre les parties prenantes tel que souhaité par les évêques de la CENCO. Pour cause, des divergences persistantes entre les parties prenantes sur 3 points essentiels.
De l’avis de différents intervenants au micro d’ACTUALITE.CD, le plus gros du travail a été fait. Il reste néanmoins les questions liées notamment au mode de désignation du premier ministre, au chronogramme des activités, ainsi qu’au rôle que devra jouer la CENCO après la signature de l’accord final.
Monseigneur Fridolin Ambongo, Vice-président de la CENCO soutient que l’essentiel est fait et que les 3 points seront liquidés rapidement pour une fin heureuse au retour des évêques qui doivent s’envoler aujourd’hui dimanche 29 janvier pour un voyage pastoral à Oslo, capitale norvégienne.
« La CENCO ne peine pas! C’est la classe politique qui peine à se mettre d’accord. La CENCO accompagne. Mais comme vous avez pu vous en rendre compte, l’essentiel est fait. Il ne reste plus que 3 points. Et nous avons cette espérance que ces 3 points seront liquidés pendant le temps que nous faisons ce voyage en Europe. Nous revenons après une semaine », a-t-il rassuré.
Du côté de la Majorité Présidentielle, du reste pointé du doigt comme source du blocage, il n’est pas question de parler d’échec. Lambert Mende soutient que le travail va continuer en l’absence des évêques.
« Quand les évêques reviennent, nous allons terminer le travail. Entre-temps, nous restons en contact avec nos amis du Rassemblement », a-t-il dit, confiant
André Kimbuta reste rassurant tout en rappelant la nécessité pour le Rassemblement de se rendre à l’évidence qu’il faut suivre l’esprit et la le ttre de l’article 78 de la constitution.
« Dans 3-4 jours, je peux vous confirmer que les choses iront pour le meilleur. Je crois que les amis finiront par comprendre que pour le mode de désignation, c’est clair, puisqu’on fait référence à l’article 78 de la constitution. C’est tout ce que nous demandons. Qu’on propose et le chef nomme, c’est tout. Dans cette proposition, on doit donner un champ de consultation au chef. Ils proposent 3, 4, 5 noms qui répondent au profil que nous que nous-mêmes, nous avons tous défini. »
Au Rassemblement, on accuse, mais également, on rassure.
Les discussions s’achèvent par un constat d’échec du fait de la volonté politique de la Majorité Présidentielle », a accusé Jean-Marc Kabund, Secrétaire Général de l’UDPS.
Joseph Olengha Nkoy a pour sa part tenu à rassurer, laissant entendre qu’une piste de solution conclue avec le camp présidentiel existerait déjà et qu’elle serait proposée aux évêques dès leur retour.
« La patience est une arme et pour bientôt nous allons arriver à des solutions durables et qui vont nous amener vers des élections claires, transparentes et le peuple va faire le choix de ses futurs dirigeants. Au retour des évêques, nous allons leur proposer des solutions auxquels on s’est convenues d’un commun accord avec la mouvance présidentielle », a révélé le président du FONUS.
Jacques Kini et Rachel Kitsita
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