« Je demande à la CENCO par respect à la mémoire de ce grand homme de sursoir les pourparlers, les négociations formelles et informelles jusqu’à l’inhumation du président Tshisekedi » a déclaré Vital Kamerhe au lendemain de la mort d’Etienne Tshisekedi à Bruxelles.
Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) repose cette requête par l’humanisme.
« Je ne m’imagine pas aller discuter même à l’informel pour le partage des postes pendant que la dépouille de Tshisekedi n’est pas encore mise sous terre. Ça ce n’est pas humain. Il faut arrêter ce débat-là, nous sommes encore en deuil. Soyons unis pour atténuer cette douleur » a poursuivi Kamerhe. « L’accord du 31 décembre 2016 c’est l’un des héritages d’Etienne Tshisekedi » dit Vital Kamerhe qui interpelle également ; les uns et les autres sur l’enjeu sécuritaire pendant cette période de deuil. « Nous avons à la fois un enjeu politique et sécuritaire. Pour le moment gérons d’abord l’enjeu sécuritaire. Parce que ce n’est pas n’importe qui , qui nous a quittés. Ça nous rappelle encore la mort de Laurent Désiré Kabila. Tout le monde avait peur, on se demandait qu’est-ce qui allait se passer. Mais de la même façon que cela avait été bien géré, je crois que nous saurons aussi gérer la mort de cette grande personne qui vient de nous quitter. D’abord parce qu’il était aimé par le peuple congolais, donc la meilleure façon de l’honorer c’est d’éviter la violence » précise le président de l’union pour la nation congolaise.
Le Rassemblement et la majorité présidentielle avaient entamé depuis le mercredi 01 février dans le cadre des discussions sur l’arrangement particulier, des rencontres informelles sur les derniers points de divergence. Ces deux composantes entendent trouver un compromis sur le mode de désignation du futur premier ministre, le chronogramme de la mise en œuvre de l’accord et le rôle de l’épiscopat congolais (CENCO) pendant la période pré-électorale.
Stanys Bujakera
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