Face aux interventions médiatiques du Secrétaire général intérimaire de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), le porte-parole du gouvernement Lambert Mende convié celui-ci à certaines précisions.
La CENCO n’est pas partie prenante
« La Cenco n’a pas de pouvoir dans ce pays, c’est un fait privé que le président a appelé à la rescousse pour rapprocher la classe politique. Nous avons pris un certain nombre des décisions celles-ci sont contrariées par la mort d’un notable. Nous nous retrouverons, nous les parties prenantes, pour prendre les décisions qui s’imposent concernant les solutions à apporter à ces problèmes. Il n’appartient pas à quelqu’un qui n’est pas partie prenante à l’accord de se prononcer là-dessus, » a déclaré Lambert Mende, également membre du bureau politique de la MP
L’abbé N’shole doit se « taire »
« La CENCO assure les bons offices. Quand on fait les bons offices on doit être discret. Les discussions sont entre parenthèses. Pourquoi lui doit parler de ça..? Lui, l’abbe Nshole est secrétaire des évêques, il n’est pas évêque pourquoi il parle de ça alors que ces chefs ont mis entre parenthèses les discussions, »ajoute t-il.
Mercredi 8 février dernier, le secrétaire général intérimaire de la Cenco avait déclaré que le « poste du président du conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre reviendra au remplaçant d’Etienne Tshidekedi au conseil des sages du Rassemblement ».
Cette position semble ne pas convaincre le camp d’à côté, la majorité présidentielle qui est d’avis qu’avec le décès de Tshisekedi la question relative au présidium du Conseil national de ce se suivi de l’accord (CNSA) fera l’objet d’autres négociations.
« Non seulement que la question du premier ministre est à discuter politiquement, mais ça aussi ça doit se discuter entre politique » a conclut Lambert Mende.
Une interview réalisée par Stanys Bujakera à écouter ici.
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