Le leader de la secte religieuse Bundu dia Congo explique son différent avec les autorités congolaises, notamment le président Joseph Kabila.
Des affrontements ont eu lieu cette nuit entre des adeptes de la secte religieuse Bundu dia Kongo et les forces de l’ordre dans les communes de Ngaliema et Ngiri-Ngiri à Kinshasa. Ces échanges violents ont durée plusieurs heures la nuit du lundi à mardi et ont même repris ce matin. Des témoins rapportent deux morts à Ngiri-Ngiri, mais on ignore s’il y a eu des victimes à Ngaliema où la police tente toujours de déloger ces partisans du député Ne Muanda Nsemi retranchés dans son chantier.
Depuis quelques semaines, le torchon brûle entre le pouvoir et les adeptes de cette secte très influente dans le Kongo Central. On a vu apparaître sur les réseaux sociaux, une vidéo de Ne Mwanda Nsemi où il appelle ses partisans à chasser le président Joseph Kabila.
Aussi, le député congolais, chef spirituel de cette secte réclame au président Joseph Kabila 13 millions de dollars à titre de dommages et intérêts pour lui et ses militants « massacrés » en 2008. Décision prise, selon lui, par le Parlement congolais.
« En 2008, on a massacré les adeptes de Bundu dia Kongo. Et le parlement a voté une loi selon laquelle le gouvernement doit payer des dommages et intérêts de Bundu dia Kongo (…) divisés en deux parties: il faut payer trois millions de dollars à Ne Muanda Nsemi pour compenser les souffrances morales qu’il a enduré quand on a tué ses disciples. Deuxièmement, dix millions de dollars que doivent se partager les fidèles dont on a brûlé les maisons et dont on a tué« , explique le député congolais dans une vidéo diffusée sur youtube à la fin du mois de janvier.
(Politico.cd via www.diaspordc.com)
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