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Le président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a été reçu par son homologue français à Paris, après que le ministre français des Affaires étrangères ait refusé de recevoir son homologue congolais.



Selon Paris Match, Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères a récemment refusé de recevoir son homologue congolais, Léonard She Okitundu en visite en Europe le mois dernier.

« La majorité présidentielle n’arrête pas de renvoyer la balle dans le camp de l’opposition, alors que c’est le camp Kabila qui bloque », nous confie un proche du ministre français des Affaires étrangères, fait allusion à la situation de blocage dans les discussions autour de l’arrangement particulier sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

« Il faut que le camp Kabila comprenne l’urgence de débloquer la situation, dit-on au Quai d’Orsay, et qu’un gouvernement de transition soit nommé avec un premier ministre présenté par le Rassemblement« , affirme PARIS MATCH dans un article publié vendredi.



Alors que l’Union Européenne a menacé de sanctionner les autorités congolaises si l’accord signé le 31 décembre entre la Majorité et l’Opposition n’est pas appliqué, le ministère français des affaires étrangères, toujours d’après le média français, affirme: « Elles [les sanctions]  seront actionnées si le blocage persiste ».

Ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre, Léonard She Okitundu a effectué en février dernier une tournée en Europe où il a été notamment reçu par son homologue belge, Didier Reynders.

Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale a été dépêché dans la foulée pour « clarifier » la situation. Il a été reçu avec par Claude Bartolone, son homologue français le 08 mars à Paris. Les deux hommes ont évoqué les activités de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (dont Minaku est le président en exercice), avant de se pencher sur la crise politique à Kinshasa, renseigne notamment Jeune Afrique.

« Pas de panique ! L’objectif reste d’organiser ce scrutin dans le délai imparti. Et s’il y a des contraintes, nous avons déjà prévu de trouver une solution en nous appuyant sur l’évaluation de la Ceni, du gouvernement et du Conseil national de suivi de l’accord [qui sera dirigé par un membre de l’opposition] », a fait valoir Aubin Minaku, cité par le magazine panafricain.

Toujours selon Jeune Afrique, le chef de la Majorité Présidentielle s’est ensuite rendu à Bruxelles, le 9 mars, pour poursuivre cette opération de « clarification » avec des partenaires européens, l’UE ayant brandi la menace de nouvelles sanctions à l’encontre de proches de Kabila. Il s’est notamment entretenu avec le député européen Louis Michel, membre du comité politique, et Koen Vervaeke, directeur de la diplomatie européenne pour l’Afrique.

(politico.cd via www.diaspordc.com)

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