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Après l’augmentation de 75 francs congolais (environ 0,5 USD) annoncée le mois dernier par le ministère de l’Economie, le prix du litre du carburant à la pompe a à nouveau été revu à la hausse. La nouvelle tarification constatée ce vendredi 10 mars fixe le prix du litre d’essence à 1640 francs congolais (1,2 USD). Une hausse de 35 francs congolais par rapport à la dernière augmentation.


Pour les opérateurs pétroliers, l’augmentation du prix du carburant à la pompe fait suite à des discussions avec le gouvernement.

Emery Mbatshi Bope, vice-président du groupe de pétroliers privés, indique que sa corporation et le gouvernement ont décidé d’une hausse de prix «par pallier» pour éviter des conséquences sur « la vie sociale ».

« Au lieu d’augmenter le prix à un niveau très élevé qui pourrait peut-être avoir de l’impact sur la vie sociale, on a dit : ‘’il faut aller par palier’’. Nous avons fait le premier palier de 75 francs par litre à la pompe. Nous avons demandé jusqu’au mois de mars pour qu’on ait [une autre augmentation]  de 35 francs », explique-t-il.

Emery Mbatshi Bope fait savoir qu’une autre augmentation du prix du carburant pourrait intervenir au mois de mai.


Il souligne que l’augmentation du prix du carburant respecte une  convention qui interdit une hausse de 50 %. Ce qui, selon lui, devrait éviter des conséquences sur le prix du transport en commun.

Invité de la rédaction de Radio Okapi le 1er mars dernier, Emery Mbatshi Bope avait expliqué que la fluctuation du taux de change et les taxes que paient les pétroliers justifiaient un réajustement du prix du carburant à la pompe.

Vers une hausse du prix du transport ?

Joint au téléphone par Radio Okapi, Jean Mutombo, président provincial de l’Association congolaise des chauffeurs (ACCO), plaide pour la convocation d’une réunion de la commission tarifaire chargée de fixer le prix du transport en commun.

Il affirme que certains conducteurs ont déjà augmenté les prix des courses. D’autres sectionnent les trajets habituels en plusieurs courses pour ne pas ressentir les conséquences de la hausse du prix du carburant sur leurs recettes.

« A notre niveau, nous ne  sommes pas autorisés à augmenter le prix de la course. Il y a une commission tarifaire qui doit se réunir à cet effet. Il est très important que cette commission se réunisse pour décanter la situation. A l’heure actuelle, nous avons constaté qu’il y a des demi-terrains. Il y a des conducteurs qui imposent leurs propres prix. Nous [l’association des chauffeurs] ne voulons pas que chaque conducteur fixe le prix à sa façon », fait savoir Jean Mutombo.

(radio okapi via www.diaspordc.com)

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