Le vice-ministre des Affaires Étrangères en charge des Congolais vivant à l’Etranger, Antoine Boyamba, se félicite des dispositions incluses dans le projet de loi électorale en examen au parlement qui accordent la possibilité à ces concitoyens vivant à l’Etranger de voter. Il l’a déclaré jeudi 22 janvier lors d’un entretien avec la presse à Kinshasa.
A en croire le vice-ministre, cette disposition est non seulement l’application de l’une des recommandations issues des concertations nationales qui devrait être respecté, mais aussi une réponse favorable à l’apport des Congolais de la diaspora à l’économie nationale.
« Pour que les gens en dehors du territoire national qui n’avaient pas le droit de voter le fasse, il faut qu’on change de loi. On n’a pas changé de Constitution. Celle-ci reconnait à tous les Congolais le droit de voter mais la loi permettait aux Congolais qui étaient à l’extérieur du pays de ne voter que s’ils reviennent au pays », a affirmé Antoine Boyamba.
Selon l’article 5 de l’ancienne loi, les Congolais se trouvant à l’étranger le jour du scrutin n’avaient pas le droit de voter entre 2006 et 2011. L’une des conditions de droit au vote était la présence sur le territoire national. Cette obligation a été retirée dans le projet de loi qui ouvre désormais le droit de vote – uniquement pour l’élection présidentielle – aux Congolais résidant à l’étranger, du moins s’ils disposent d’une carte d’identité et d’une carte consulaire.
Pour le vice-ministre en charge des Congolais vivant à l’étranger, cette nouvelle loi «est un grand pas en avant».
« Cette diaspora apporte beaucoup sur le plan économique et social au pays. C’est tout à fait normal que nos compatriotes qui vivent en dehors du pays exercent leurs droits », a ajouté Antoine Boyamba.
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