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L’équipe de France s’est inclinée face au Brésil ce jeudi au Stade de France (1-3). Un match amical durant lequel les Bleus se sont fait bouger par les partenaires de Neymar. Une soirée inquiétante qu’il faudra vite gommer dimanche face au Danemark à Saint-Etienne.

La soirée a commencé par un moment d’émotion. Marcel Desailly, Patrick Vieira, Thierry Henry et Zinedine Zidane ont reçu une énorme ovation de la part du Stade de France. Debouts au milieu de la pelouse dans leurs costumes cintrés, les quatre hommes, qui comptent plus de 100 sélections en équipe de France (comme Didier Deschamps, resté dans le vestiaire des Bleus pour assumer son rôle de sélectionneur et Lilian Thuram, retenu par des obligations personnelles), ont revu leurs plus grands exploits sur écran géant. Sur fond de nostalgie et de 12 juillet 1998. Forcément.

Un souvenir de ce 3-0 légendaire qui s’est poursuivi au début ce match amical entre la France et le Brésil. Après une minute de silence en mémoire des victimes du crash de l’A320 dans les Alpes-de-Haute-Provence, Raphaël Varane s’est chargé de jouer les Zizou 2015 en ouvrant le score de la tête sur un corner de Mathieu Valbuena, auteur de sa 14e passe décisive en sélection (21e, 1-0). Mais ce remake a ensuite été beaucoup moins reluisant pour les Bleus. Au terme d’une action à trois petits ponts, Oscar a égalisé en inscrivant le premier but de la Seleçao face à la France à Saint-Denis (40e, 1-1).

La première de Fekir

Sans Paul Pogba ni Yohan Cabaye, blessés, les hommes de Deschamps ont eu énormément de mal à créer le danger. Mathieu Valbuena et Antoine Griezmann, malgré une belle frappe lointaine (63e), n’ont pas montré grand-chose devant. Hormis une tête sortie miraculeusement par Jefferson (8e) et une frappe dans les nuages (60e), Karim Benzema, capitaine pour la première fois au coup d’envoi, a passé une sale soirée. A force de laisser le jeu à la Seleçao, la France s’est logiquement fait punir. Et c’est l’inévitable Neymar qui s’est chargé de la sanction. Parfaitement servi par Willian, l’attaquant du Barça a fusillé Steve Mandanda du gauche pour son 43e but en 60 sélections (57e, 1-2). A seulement 23 ans… Avant que Luiz Gustavo n’alourdisse le score d’une tête croisée sur corner (69e, 1-3).

De quoi offrir aux joueurs de Dunga une septième victoire en autant de matchs depuis le naufrage face à l’Allemagne en demi-finale de la Coupe du monde (7-1). De quoi surtout mettre fin à la série de six matchs sans défaite des Bleus, qui n’avaient plus perdu en amical depuis un déplacement au Brésil en juin 2013 (3-0). Une belle piqûre de rappel à quinze mois de l’Euro 2016. Il reste encore du travail avant d’envisager succéder à l’Espagne. Nabil Fekir, qui a fêté sa première sélection à un quart d’heure de la fin avec quelques sifflets, a pu s’en rendre compte. Deschamps aussi. Il faudra corriger le tir dès dimanche face au Danemark à Saint-Etienne. Pour vite oublier cette petite fête gâchée.

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