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En Belgique, dans l'ancienne puissance coloniale, le pouvoir congolais enregistre de plus en plus d'opposition. Le cas de la N-VA, parti de la coalition fédérale, qui adopte un discours clair : le temps du président Kabila est révolu et celui-ci ne peut briguer un 3ème mandat.


Alors que Didier Reynders, le Ministre belge des Affaires Etrangères a appelé ce soir au lancement « sans délai » d’une enquête indépendante après des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants de l’opposition, faisant plusieurs morts le 19 et le 20 septembre dernier à Kinshasa; de son côté, l’organisation 11.11.11 demande au chef de la diplomatie belge, Didier Reynders « d’en faire plus« .  « L’enquête doit être menée par des rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies« , réclame-t-elle via RTBF.be.

« L’appel initial au calme et à la retenue du gouvernement belge est compréhensible: nous ne voulons pas mettre en danger nos propres concitoyens au Congo. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’avoir une position claire: la République démocratique du Congo a droit à un avenir sans Kabila« , a déclaré le député Peter Luyckx dans un communiqué.

« La Belgique doit également s’engager en faveur de sanctions individuelles prises par l’Union européenne contre les auteurs de la répression« , estime cette organisation de la Belgique flamande.


En juillet dernier, c’est le parlement fédéral de l’ancien puissance coloniale qui avait voté une résolution pressant le pouvoir congolais d’organiser des élections « dans le respect de sa Constitution« .  Ce texte demandait entre autres au gouvernement belge de geler son aide bilatérale directe envers la RDC  « si la date des élections prévue par la Constitution n’est pas respectée« .

Ce texte du 20 juillet dernier demande également au gouvernement belge de plaider pour de telles initiatives sur la scène européenne et internationale, sans exclure la Belgique puisqu’il est précisé, au terme d’un compromis entre majorité et opposition, que la Belgique ne doit « pas hésiter à instaurer lui-même de telles sanctions« .

Des sources concordantes citées par RTBF rapportent aujourd’hui que le parlement belge envisage des sanctions ciblées (interdictions d’entrée sur le territoire et gels des avoirss) à l’encontre d’auteurs de violences et de violations des droits de l’homme du 19 et 20 septembre dernier à Kinshasa.

RTBF

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