Pub

Image Map
Image Map

0
Les Etats-Unis sont déçus du fait que la commission électoral de la République démocratique du Congo (CENI) n’a pas rendu public un calendrier électoral aujourd’hui comme l’exige la constitution de la RDC. 


Nous sommes aussi profondément préoccupés par les rapports faisant état de violences s’étant produites lors de manifestations civiles aujourd’hui à Kinshasa et qui se sont déjà soldées par la mort de manifestants et de policiers. 

Nous condamnons toute forme de violence et appelons tous les acteurs congolais à faire preuve de retenue et à éviter les provocations, tout en réaffirmant que le gouvernement de la RDC a la responsabilité première de protéger les droits de l’homme, y compris le droit de réunion pacifique et la liberté d’expression. 


Les évènements d’aujourd’hui mettent en exergue la nécessité d’un processus de dialogue véritablement inclusif visant à dégager un consensus quant à la tenue d’élections présidentielles dès que, techniquement, possible et aux garanties pour assurer la première passation de pouvoir démocratique de l’histoire du pays. 

Les Etats-Unis sont aussi indignés et extrêmement préoccupés par l’obstruction physique et l’agression verbale dont l’Envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, Tom Perriello, a été l’objet alors qu’il s’apprêtait à quitter la RDC à partir de l’aéroport de Kinshasa, le 18 septembre. L’Envoyé spécial Perriello avait passé dix jours à Kinshasa, où il s’était entretenu avec des acteurs variés du gouvernement, de l’opposition, de la société civile et des organisations internationales pour encourager la participation à un dialogue qui respecte l’esprit de la constitution congolaise et vise à parvenir à un consensus sur la tenue d’élections dès que, techniquement, possible. 

L’Envoyé spécial, une personnalité bien connue à Kinshasa, a été bloqué et menacé verbalement dans une partie de l’Aéroport de N’djili étroitement sécurisée par les autorités congolaises. 

Le gouvernement des Etats-Unis dénonce dans les termes les plus vifs, ce traitement infligé à l’Envoyé spécial. Les Etats-Unis croient que toute personne, quelle qu’elle soit, ayant commis des violences ou des actes de répression doit être tenue responsable de ses actes, et restent prêts à imposer des sanctions ciblées additionnelles.

7sur7

Enregistrer un commentaire

Image Map
Image Map
 
Top