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Après le dépôt du projet de budget 2017 à la chambre basse du parlement, des députés nationaux interdisent à Matata de le défendre devant la nation. Le président de la commission économique et financière (Ecofin) de l’Assemblée nationale, est formel à ce sujet : il est hors de question que le « Premier ministre sortant », Augustin Matata Ponyo, défende la loi des finances 2017.



Têtu comme il n’est pas permis de l’être, même face aux évidences les plus ordinaires pour ne pas appeler le moindre débat, le chef de l’exécutif national a indiqué qu’il défendrait le budget, même s’il est sortant. Ce, au nom du principe de la continuité de l’Etat.

Pour sa part, le numéro un de l’Ecofin persiste et signe : il revient au futur chef du gouvernement de se charger de cette tâche. Le président de la commission Ecofin affirme que dans le cas d’espèce, il faut tenir compte de la dynamique du Dialogue politique organisé sous la facilitation du togolais Edem Kodjo.



Depuis le lundi 24 octobre, date de la réception des résolutions du Dialogue par le Chef de l’Etat, le gouvernement Matata II est réputé démissionnaire. Le président Kabila a pris acte, le lundi 24 octobre, du compromis politique du 18 octobre de la Cité de l’UA.

De ce qui précède, Matata devait avoir l’humilité de se déclarer démissionnaire, en tirant toutes les conséquences de la nouvelle donne politique au pays. Malheureusement, se considérant pendant longtemps comme l’enfant gâté de la République, l’homme à la cravate rouge n’arrive pas à digérer son départ de l’exécutif. Rêvant sans doute d’une hypothétique impossibilité d’appliquer l’Accord de l’UA, Matata tente de jouer les prolongations.

Il n’a même pas honte de voir de quelle manière catastrophique se termine son passage à la tête de l’exécutif congolais.

Enfermé dans une véritable tour d’illusion, il croit encore être le centre de la terre.

Le collégien

Sa pitoyable situation ressemble à celle d’un collégien qui a toujours chanté et répété à ses parents et à ses proches qu’il est le meilleur de la classe. Mais voici que le jour de la proclamation à la.fin de l’année, le bulletin du jeune fripon’ affiche la plus mauvaise côte de l’institut. Il est le dernier de tous.

Au fait, où est ce Matata qui pavoisait, regardant tout le pays du haut de sa tour t vantant à longueur de journées la stabilité de la monnaie nationale ? C’st à la fin d’un exercice que l’on reconnait les meilleurs.

Au moment où il doit quitter la primature, Matata nous laisse un pays au bord de la catastrophe économique. Nous ramenant plus de 20 ans en arrière. Précisément à cette affreuse époque, où, la peur au ventre, le Congolais, ex Zaïrois, se levait chaque matin ne sachant à quel saint se vouer face à l’inflation et surtout à l’instabilité légendaire de la monnaie nationale.

Sous d’autres cieux, Matata devait être déjà entre les mains de la justice pour avoir conduit une politique ayant débouché sur une véritable catastrophe économique et sociale. En un mot comme en cent, il s’agit d’up crime contre la nation.

Patron de la Fec, Albert Yuma ne nous a-t-il pas prévenus? N’a-t-il pas tiré à maintes reprises la sonnette d’alarme sur les données et statistiques mensongères de Matata ? Ne nous a-t-il pas dit que la fameuse stabilité tant vantée par le Premier ministre était factice et ne reposait sur aucune base objective et rationnelle? Qui lui a prêté un seul instant oreille ? Alors inutile de pleurer aujourd’hui où le vers que nous avons laissé croître dans le fruit, a complètement pourri ce dernier. Au point de le destiner simplement à la poubelle. Entre nous, que vaut encore l’économie congolaise aujourd’hui, si ce n’est un simple torchon dont il faut se débarrasser au plus vite ? Tout cela, parce que l’on a laissé le pays entre les mains d’un amateur.

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