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Des officiels américains et des activistes des droits de l'homme vont rendre leur rapport sur la situation en République démocratique du Congo, le 29 novembre prochain au Congrès américain, apprends-t-on des sources concordantes. 


La Commission des droits de l’homme du Congrès des Etats-Unis va accueillir une session spéciale où l’Envoyé spécial américain dans la Région des Grands Lacs, Tom Perriello, la chercheuse Senior de Human Rights Watch, Ida Sawyer et l’activiste congolais Fred Bauma, membre du mouvement de la Lutte pour le Changement (Lucha) vont intervenir pour parler de la situation en république démocratique du Congo.

Cet événement, qui connaîtra également la participation des plusieurs autres intervenants, aura lieu le 29 novembre à Washington, au siège du Congrès américain.

Tom Perriello y rendra son rapport sur la situation des droits de l’homme en RDC.  Le gouvernement congolais est accusé de violation flagrante des droits de l’homme par plusieurs organisations internationales. Ce rapport, révèle des sources diplomatiques, devrait épingler les autorités congolaises « dans les plus durs des termes« .


Ida Sawyer, chercheuse de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW), a publié un article le 23 novembre dernier pour demander au président Jospeh Kabila de « dire clairement qu’il quittera à l’issu de son mandat pour « calmer » la situation.

« Si le président Kabila reste au pouvoir après le 19 décembre sans annonce publique claire d’une date pour son retrait du pouvoir et sans un large consensus sur l’organisation d’une période de transitionjusqu’aux élections, il existe un risque que des manifestations éclatent et que les forces de sécurité répondent avec une force excessive. Le pays pourrait s’enfoncer dans une violence généralisée et dans le chaos« , explique Ida Sawyer.

Par ailleurs, la chercheuse refoulée de la RDC en août dernier par les autorités congolais pour un supposé problème de visa, appelle à des sanctions ciblées contre les proches du président Kabila. Tout en reconnaissant que celles prises par les Etats-Unis (en août et en septembre) ont eu un effet « dissuasif« , Mme Sawyer pense que  « l’impact pourrait être bien plus important » si les Etats-Unis « ciblaient davantage de hauts responsables du gouvernement et des services de renseignements – et si l’Union européenne et le Conseil de sécurité de l’ONU prenaient également des mesures. »

Human Rights Watch a en effet publié un rapport en octobre 2016 qui accable les autorités congolaises, mettant en exergue l’implication du Ministre Evariste Boshab et celle de Kalev Mutond dans les tueries du 19 et 20 septembre dans la capitale congolaise.  Plus de 50 personnes ont été tuées par des forces de l’ordre durant deux journées de manifestation de l’opposition congolais réclamant le départ du président Kabila.

Icône du mouvement de la Lutte pour le changement (Lucha), Fred Bauma a été arrêté à Kinshasa le 15 mars 2015 lors d’un atelier de sensibilisation sur la démocratie et le respect. Il sera libéré fin août après plus de 17 mois de détention.

(Politico via www.diaspordc.com)

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