Prêté par Monaco à Manchester United jusque la fin de saison, Falcao ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. S'il se montre plus performant qu'il ne l'est actuellement, les Red Devils pourraient lever l'option d'achat du Colombien, mais pas à n'importe quel prix...
Auteur de trois petits buts depuis son arrivée chez les Red Devils, Falcao semble encore bien loin du niveau où on l’attend. Et son coach, Louis van Gaal, le sait. Cette semaine, le technicien néerlandais n’a pas manqué de rappeler qu’il attendait un peu plus d’El Tigre, qu’il sait capable de mieux. Selon le Telegraph, les Mancuniens seraient tout de même décidés à s’attacher définitivement les services de l’attaquant colombien si celui-ci parvenait à hausser son niveau de performance, mais pas à faire sauter la banque.
Car l’option d’achat convenue par Monaco et Manchester United ne correspondrait plus à ce que le board mancunien serait prêt à débourser pour s’attacher définitivement les services de Radamel Falcao. Alors, les Mancuniens vont tenter un coup. Le média britannique annonce que le club désirerait rencontrer Jorge Mendes (l’agent du joueur, nldr) et Monaco afin de revoir le montant de l’option d’achat initialement prévue (50 M€). Le board du club du Nord de l’Angleterre souhaiterait aussi que Falcao revoie ses prétentions salariales à la baisse (1,4 M€ par mois, ndlr), s’il venait à le recruter sur le long terme.
Il y a quelques jours, le super-agent déclarait pour Sky Italia que Falcao « jouerait dans l’un des meilleurs clubs au monde la saison prochaine, que ce soit à Manchester United ou non. Ils (Manchester United, ndlr) ont un joueur absolument brillant, l’un des meilleurs au monde, qui pourrait jouer sans aucun doute 90 minutes par match, tout le temps, avec n’importe quel club.La vérité est qu’à l’heure actuelle nous ne savons pas ce qu’il va se passer. » On voit donc mal comment les Mancuniens pourraient parvenir à leurs fins, il n’est pas vraiment dans les habitudes de Jorge Mendes que de revenir sur des accords déjà conclus. Business is Business.
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