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Donald Trump est élu président des USA. Les républicains reviennent à la tête de la première puissance mondiale. Lambert Mende, ministre congolais de la communication et des médias, porte-parole du Gouvernement donne la position de la RDC


Comment le gouvernement congolais réagit-il à l’élection d’un républicain la tête des Etats-Unis ?

Traditionnellement, au niveau de la Majorité, même du gouvernement nous n’avons pas l’habitude d’émettre des jugements de valeurs sur le choix  que les peuples étrangers font souverainement de leurs dirigeants, étant donné que nous sommes de souverainistes. Nous ne voulons pas que les étrangers jugent nos choix. Donc nous prenons seulement acte du choix du peuple américain. Notre président va dans les heures qui suivent féliciter son nouvel homologue américain, Monsieur Trump. Je dirai simplement au niveau du gouvernement que nous avons mal vécu les dernières années de l’administration démocrate qui s’est comportée vis-à-vis de nous avec une attitude cavalière en se permettant de prendre des sanctions unilatérales au regard du droit international, donc totalement illégales contre les officiels congolais alors que les sanctions ne peuvent être envisagées que dans un contexte bilatéral, c’est-à-dire les Nations Unies à travers le conseil de sécurité. Il y a eu trop de liberté avec les principes du droit international vis-à-vis de notre pays par l’administration de Monsieur Obama qui est une administration démocrate. Et nous espérons que cela va prendre fin avec l’avènement de l’administration républicaine.

Vous regrettez donc vos relations avec l’administration démocrate. Est- ce que la RDC compte entamer des nouvelles relations avec la nouvelle administration qui est républicaine ?

Nous avons toujours des relations avec l’administration américaine. Nous espérons que ces relations seront maintenant beaucoup plus respectueuse de notre dignité et de notre souveraineté.

Donald Trump a  déjoué tous ces sondages. Est-ce que vous êtes surpris ?

Les sondages ne sont pas une élection. Nous en avons vu quelques uns ici qui parlaient d’un fugitif comme étant le premier sur la liste de personnes préférées par les congolais, donc 33 % plus que le premier parti de l’opposition, plus que le président qui a été élu par les congolais en 2011. Donc on voit à quel point ceux qui organisent le sondages le font en fonction de leurs propres intérêts. Parfois ils sont manipulés par ceux qui commandent ce sondage. Il faut retenir qu’un sondage n’est pas une élection.

L’interview réalisée par Stany BUJAKERA TSHIAMALA à retrouver intégralement ici.



(actualite.cd via www.diaspordc.com)

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