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Le président de la commission électorale nationale indépendante(CENI) Corneille Nangaa a évoqué lundi 28 novembre l’hypothèse d’organiser les élections en 2017. Il l’a fait savoir au cours d’une audience au bureau du Sénat, affirmant la volonté de la commission électorale d’organiser les élections dans un climat de sérénité.


Après cette audience, le rapporteur du Sénat, Flore Musendu, a rendu compte devant les sénateurs des propos tenus par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

«Prenant la parole, le président de la CENI promet de clôturer les opérations d’enrôlement le 31 juillet 2017, de manière à convoquer l’électorat le 30 octobre 2017. Les partenaires, affirme-t-il, exigent que les élections se tiennent en 2017. La CENI avait proposé novembre 2018 mais les politiques ont ramené les scrutins en avril 2018. Mais si les exigences des partenaires étrangers constituent un postulat pour la paix, affirme-t-il, il conviendrait de s’y conformer », a rapporté le sénateur Flore Musendu.

Pour Corneille Nangaa, cette hypothèse exigerait une implication totale du Parlement et de la communauté internationale notamment dans la mobilisation et l’augmentation sensible du budget alloué à l’organisation des élections.


« Pour le financement extérieur, il déclare compter sur le plaidoyer du Parlement auprès des partenaires étrangers. A ce sujet, précise-t-il, les Nations unies ont déjà mis à la disposition de la CENI deux avions et 16 hélicoptères. Il soutient que pour maîtriser le report de la date des élections, il faut soit fournir beaucoup de moyens, soit organiser deux scrutins le même jour en décalant le troisième», a déclaré le rapporteur du Sénat citant encore le président du Sénat.

Après ce compte-rendu, une séance à huis clos s’est tenue au Sénat.

Initialement prévu le 27 novembre dernier, l’organisation des élections présidentielle et législatives a été reportée. L’accord politique signé à la fin du dialogue a prévu que ces scrutins se tiennent en avril 2018.

Le Rassemblement de l’opposition, une coalition de l’opposition qui n’a pas pris part au dialogue, suggère que la présidentielle et les législatives aient lieu en septembre 2017.

(radio okapi via www.diaspordc.com)

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