Dans un document rendu public hier jeudi 29 décembre 2016, le Front pour le Respect de la Constitution (FRC), plateforme que dirige Eve Bazaïba, secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo (MLC), s’oppose catégoriquement au partage du pouvoir avec Joseph Kabila arrivé fin mandat depuis le 19 décembre dernier, tel que l’indique la loi fondamentale.
Cette structure insiste sur le respect strict des prescrits de la Constitution, notamment en ce qui concerne la date de l’organisation des élections et le nombre des mandats du chef de l’Etat. Le FRC qui dit rester constant à sa vision de la gestion de la chose publique, » n’admet pas cette cogestion du pouvoir qui rassure également le maintien de l’actuel chef de l’Etat au pouvoir au-delà des limites fixées par la Constitution… « .
» Le MLC et le FRC n’ont jamais demandé le maintien de Joseph Kabila au pouvoir « , peut-on lire dans ce communiqué.
Oui au comité de suivi, véritable police politique
En cas de signature sanctionnant la fin des négociations directes, le FRC préfère se caser dans le Comité de suivi de l’application de cet accord, organe véritablement opérationnel qui devra faire la police, le plaidoyer et la pression, afin que les élections soient organisées dans les délais acceptés par tous les participants à ces discussions directes.
Pour cela, précise le FRC, les animateurs de cet organe ne devront faire partie ni du gouvernement, ni de la centrale électorale, pour éviter d’être à la fois juge et partie. Politiquement, c’est » amoral « , estime cette plateforme.
Cette structure précise à l’intention de la population tant nationale qu’internationale qu’elle n’a jamais entrepris des démarches pour composer avec la Majorité présidentielle et accompagner Joseph Kabila au-delà de son mandat constitutionnel.
Par LM
Enregistrer un commentaire