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José Makila (ATD), Vital Kamerhe (UNC), Dely Sesanga (AR), Martin Fayulu (ECIDE), lambert Mende (CCU-MP) et Valentin Mubake (UDPS), ont répondu aux questions de TOP CONGO FM.


Extraits.

José Makila 
  
Ce dialogue est une "rencontre entre les congolais pour pouvoir harmoniser les points de vue". 
  
Ayant participé au dialogue de la cité de l'union africaine, il estime que "nous n'avons qu'un seul document qui s'appelle l'accord politique que nous avons signé à la cité de l'UA".Aujourd'hui, il faut définir "les divergences (des différents acteurs) pour le bien du congolais". 
  
La seule interrogation qui prévaut, selon José Makila est de "savoir ce qui nous divise réellement, on ne vient pas pour se partager le gâteau mais pour qu'enfin la constitution soit respectée et que la démocratie marche". 
  
Vital Kamerhe 
  
"Si cet énième débat a lieu aujourd'hui, c'est parce qu'il y a eu l'accord du 18 octobre", dit d'entrée le co-modérateur de l'opposition au dialogue. 
  
"Le mérite en revient aux hommes et femmes courageux qui ont accepté de mettre en danger leur crédibilité et leur popularité".
Pour Vital Kamerhe, "quand il s'agit de la paix, quand il s'agit de sauver des vies humaines, il n'y a point de calculs". 

  
"Aujourd'hui, l'histoire nous a tous rattrapé", signale le président de l'UNC. 
  
Dely Sessanga 

"Nous n'avons qu'une seule attente face à la crise créée artificiellement et entretenue pendant longtemps par la MP, nous voulons que dans le cadre d'un dialogue ouvert sur les vraies questions qui se posent dans ce pays on puisse trouver une solution définitive", indique Dely Sesanga (AR, Rassemblement). 
  
Les évêques appellent au dépassement mais, précise le président de l'AR, "dans une négociation il y a une nécessité de compromis mais j'ai aussi entendu les évêques appeler à la consolidation de l'état de droit, à la consolidation de la démocratie, valeurs essentielles qui font que nous nous battons pour la tenue des élections". 
  
En absence d'élection à l'issue du mandat du président Kabila, Dely Sessanga estime que "face à cet échec de la majorité, nous sommes obligés comme classe politique de trouver une solution sonne sacrifié ni notre engagement pour l'état de droit ni notre engagement pour les libertés et la démocratie". 
  
Un appel à l'apaisement ne pourrait être que la conséquence des discussions, mais "il est prématuré de prévoir ce type d'appels aujourd'hui". 
  
Martin Fayulu 

Nos attentes sont que "la constitution soit respectée et que le Congo se retrouve respecte dans le concert des nations". 
  
Le 19 décembre, faute d'élections, "à cause de certains congolais, notamment la CENI qui a violé l'article 73. Ce qu'il nous faut savoir maintenant est comment gérer le pays à partir du 20 décembre".
Pour Martin Fayulu, le "seul objectif est de satisfaire le peuple". 
  
Lambert Mende 
  
"Le consensus du 18 octobre continue de demeurer la seule feuille de route pour nous. Nous espérons pouvoir élargir ce consensus à la faveur de ces contacts". 
  
Pour le porte parole du gouvernement, "nous sommes autour d'une table pour résoudre un problème technique mais que personne ne se croit plus propriétaire du pays par rapport à d'autres, autrement c'est le désordre". 
  
Lambert Mende précise, concernant les résultats de ces discussions que "ce n'est que par le consensus que nous allons trouver des solutions, sinon c'est le désordre, c'est la confusion, c'est la violence. Et dans cette violence n'est pas forcément gagnant celui qui le croit".

A l'appel à l'apaisement lancé par les évêques, "c'est un appel de bon sens", répond Lambert Mende selon qui "il va toujours falloir parler entre congolais, "au-delà même du 19 décembre". 
  
Valentin Mubake 
  
Une constitution d'un pays, "on ne la négocie pas, on l'applique".
Il n'y a pas en cette matière, à faire mal ou plaisir à qui que ce soit estimé ce cadre de l'UDPS. 
  
"Quand vous avez épuisé 2 mandats successifs comme chef de l'état, vous n'avez plus le droit à rester un jour de plus. Cela s'appelle article verrouillé par la constitution", rappelle Valentin Mubake. 
  
"Si vous voulez rester une république bananière, tripotez la constitution mais ne comptez pas sur le Rassemblement". 
  
Pour qui, "faire des concessions ne signifie pas tuer le Congo, ne signifie pas violer sa propre constitution. Nous sommes venus parce que nous ne devons pas nous décourager mais pour faire appliquer la constitution". 
  
Le Rassemblement n'a pas de ligne rouge, souligné Valentin Mubake car "le 19 décembre le président Kabila va déposer son mandat et la population est prête pour ca".

(Top Congo FM via www.diaspordc.com)

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