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Un  véritable casse-tête chinois que ce dossier de la spoliation d’une grande partie de la cour de l’institut de la Gombe par le Gouvernement de la République qui, à l’occasion de la conclusion d’un accord, l’a concédé à la République de Chine, en contrepartie de la construction d’un immeuble administratif sur le Boulevard Triomphal, à son croisement avec l’avenue Saïo. Cet accord entre la RDC et la Chine a obligé l’ensemble d’Elèves de l’institut de la Gombe (ELIGO) – qui, le matin du lundi 28 novembre 2016, sont descendus dans les rues et ont marché durant toute la matinée en signe de protestation pour obliger les décideurs politiques à revenir sur leur décision dans l’intérêt supérieur de l‘Education.



Pour ce faire, le gouvernement scolaire des é1èves de cet Institut a conduit  ceux-ci au cabinet de l’EPS/INC, à la Primature et à l’Hôtel de Ville de Kinshasa. Pour faire baisser cette tension, le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, André Kimbuta Yango avait promis de mener une enquête auprès des institutions officielles pour trouver la solution et sanctionner les coupables éventuels. Il avait promis de revenir donner aux Eligo les résultats de son investigation, trois jours après, soit hier jeudi, 01décembre 2016. Mais devant l’ardeur de la tâche et en attendant le retour au pays du Ministre des Affaires étrangères il a conseillé au gouvernement des Eligo, par prudence et en compensation de préparer déjà leurs desideratas s’il s’avérait impossible de déplacer cet accord ailleurs.

Respectant sa promesse, le Premier citoyen de la capitale s’est présenté hier à l’Institut de la Gombe. Il était accompagné par Mme Thérèse Olenga Kalonda, ministre provinciale en charge de l’Education et par le proved de la Province éducationnelle Kin/ ouest, Lambert Mbadu Muanda. En prenant la parole, André Kimbuta a souligné avoir contacté, comme promis, les principaux acteurs de ce dossier, à savoir, les ministres de l’EPSIINC, des Travaux publics, des Affaires foncières mais n’a pas pu rencontrer celui des Affaires étrangères, car absent du pays et ne pourra rentrer que le week-end prochain. Selon ses explications, lors de la conclusion de cet accord, il était convenu de trouver un terrain dans la capitale d’une superficie de 22.000 m² à céder à la Chine pour la construction de son centre culturel, malheureusement, on n’en a pas trouvé. Le premier terrain proposé, celui occupé actuellement par l’Inspection Générale de I’EPSP, voisin de l’Institut de la Gombe, n’a que 8.000 m2. Une autre hypothèse évoquée par le Gouverneur est celle de céder le garage de Travaux publics sur l’avenue des Forces Armées (ex Haut Commandement), mais la superficie était insuffisante. C’est ainsi que l’option finale a privilégié l’occupation du terrain de l’inspection Générale de l’EPSIINC, avec un débordement de superficie cédée sur la cour de l’institut de la Gombe.



Nécessité d’attendre le Ministre des Affaires étrangères

Dans tous ces contacts, le Gouverneur de la capitale a confirmé son souci de trouver une issue heureuse pour l’école, d’autant qu’il l’avait promis. Mais il a reconnu la difficulté de la tâche, car, il s’agissait là d’une question diplomatique, d’un accord entre deux pays. Il a demandé aux Eligo d’attendre le retour du Ministre des Affaires étrangères, qui, normalement sera là le week-end pour examiner avec lui la solution finale à envisager. Toutefois, dans l’hypothèse où il serait impossible de déplacer cet accord sur un autre terrain, André Kirnbuta, très prudent, a demandé à ses hôtes d’envisager, en signe de compensation, une liste de leurs desideratas, c’est-à-dire, machines et autres équipements pédagogiques et professionnels qui pourront aider les élèves de l’institut dans leur l’apprentissage.

A l’issue de cet entretien avec le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, plusieurs élèves se sont exprimés pour manifester leur opposition à l’option de perdre une partie de leur cour, tellement, ont précisé certains parmi eux, l’institut de la Gombe a trop souffert des spoliation et sa cour, du jour au lendemain, prend des allures d’une peau de chagrin.

Par SAKAZ

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