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La Majorité Présidentielle( MP) a déposé ce lundi 9 janvier ses propositions à la CENCO dans le cadre de l’arrangement particulier. Lambert Mende, cadre de la MP et ministre de la Communication et des médias, s’est confié à ce sujet.  D’après lui, la CENCO devra tout faire pour que tout le monde se retrouve dans cet arrangement particulier.


La Majorité a déposé ses propositions dans le cadre de l’arrangement particulier. Quelles en sont les grandes lignes ?

C’est notre contribution que nous devons confronter à celles des autres pour sortir une position qui représente les points de vue de tout le monde. Nous avons présenté un chronogramme, une proposition de calendrier et une proposition d’organisation de cette structure exécutive qui va gérer la transition et nous en discuterons le moment venu.


Est-ce que vous avez aussi tenu compte des propositions du Front qui exige le comité de suivi ?

Nous avons demandé aux évêques de faire tout pour que tout le monde puisse se retrouver dans ces arrangements particuliers. Il n’est pas question de venir encore nous obliger de venir nous mettre sur la table des négociations parce que telle partie n’est pas d’accord. Nous avons fermement recommandé en introduction que cette question soit résolue.

Selon Samy Badibanga qui a écrit à la CENCO, l’accord du 31 décembre a résolu le problème des individus que l’attente de la population. Que pensez-vous de cela ?

Nous ne pouvons pas réagir à une lettre qui ne nous est pas adressée. C’est à la CENCO qu’on a écrit. C’est elle qui fait l’harmonisation des points de vue, c’est elle qui a estimé d’ailleurs que le dialogue du 18 octobre n’était pas inclusif, d’où cet accord du 31 décembre. Nous constatons qu’il n’est pas plus inclusif que celui du 18 octobre. C’est à elle d’assumer ses responsabilités. Nous n’allons devenir la CENCO. Nous avons nos points de vue et Monsieur Badibanga a aussi ses points de vue. C’est la CENCO qui tranche.

Certains acteurs politiques de l’opposition estiment que la transition actuelle a sa légitimité à partir de l’accord du 31 décembre. Est-ce que vous partagez le même point de vue ?

Ça n’a aucun sens. Il n’y a aucune légitimité à partir d’un acte privé. Elle relève de la constitution dans un Etat de droit. Ceux qui ont négocié l’accord du 18 octobre comme celui du 31 décembre se focalisent sur la Constitution. On ne peut pas dire en même temps qu’on veut défendre la Constitution et prétendre que la légitimité relève d’une autre source. Cet accord a été bien sûr conclu par des partis politiques, mais il prend appui sur la Constitution et non sur des intentions personnelles.

L’accord est déjà signé. Mais jusque là aucun acte de décrispation n’a été posé alors que vous-même avez annoncé la libération de certains médias de l’opposition, et l’abandon de poursuites contre certains hommes politiques…

Nous avons dit qu’ils seront libérés dans les deux semaines du mois de janvier. Nous sommes encore dans le temps. Quant à ceux qui doivent être libérés, il faut savoir qu’on n’entre pas dans une prison comme dans un marché, on n’en sort pas aussi comme d’un marché. Il y a des procédures qui sont lancées. Les décisions sont déjà prises, il faut le temps pour les exécuter.

Interview réalisée par Stanys Bujakera Tshiamala

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