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Félix Tshisekedi, président d’une aile du  Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement a, dans une interview le mardi 4 avril 2017, accusé les forces de défense et de sécurité congolaises d’être responsables de la mort de deux experts de l’ONU kidnappés le 12 mars dernier au Kasaï Central (Centre de la RDC).



Félix Tshisekedi a qualifié la situation d’insécurité dans l’espace Kasaï d’«alarmante et d’inacceptable». D’après lui, les forces de défense et de sécurité auraient liquidé les experts Onusiens pour masquer l’ampleur de la situation dans cette région.

«La situation est très alarmante et très dramatique.  Ce qui se passe au Kasaï est inacceptable. Aujourd’hui nous avons la preuve que c’est la police nationale et cette armée qui ont commis ces atrocités. Il y a des présomptions sérieuses qui pèsent sur cette même police et cette armée, car nous croyons que ce sont eux qui ont tué les deux experts de l’ONU pour empêcher de découvrir l’ampleur de massacre que nous sommes en train de découvrir aujourd’hui», a-t-il affirmé.

Il en appelle à une enquête internationale pour établir les responsabilités dans les massacres au Kasaï.

«Je pense qu’il faut une enquête internationale et établir les responsabilités pour juger très sévèrement des coupables. Ce sont des pratiques que nous allons combattre, idem pour ce  qui se passe à l’Est de la RDC».

Les deux experts de l’ONU et deux de leurs quatre accompagnateurs congolais enlevés le 12 mars dernier ont été retrouvés morts au Kasaï central. Les infortunés enquêtaient sur les massacres dans cette région centrale du pays.

Michael Sharp, un citoyen américain, et Zaida Catalan, suédois seraient tombés dans  une embuscade tendue par des présumés miliciens de Kamwina Nsapu.

Franck Ngonga

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