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Ce n’est pas officiel, mais la campagne électorale a débuté en République démocratique du Congo (RDC). Une inconnue majeure demeure : le scrutin présidentiel se tiendra-t-il à la date convenue de novembre 2016 ? Après des mois de spéculations sur les intentions du pouvoir, la Cour constitutionnelle a levé un coin du voile, mercredi 11 mai. Alors que Joseph Kabila est légalement interdit de briguer un troisième mandat, la Cour a statué que, « pour éviter le vide à la tête de l’Etat, le président actuel reste en fonction jusqu’à l’installation du nouveau président élu ». Depuis cet arrêt, son entourage, qui militait pour son maintien en fonction au-delà de la limite légale, a durci le ton. « Le président Kabila est là et sera encore là », a déclaré, mardi 17 mai, Henri Mova, le secrétaire général du parti au pouvoir.


Quelques jours plus tôt, un cadre de l’appareil sécuritaire congolais laissait entendre que « les intentions du président sont claires, il s’agit de garder la RDC sur la voie de la paix et de la stabilité ». La stabilité du pays serait donc étroitement liée à son maintien à la tête de l’Etat. Le « glissement » du calendrier électoral, selon la formule en vigueur à Kinshasa, craint par les opposants et les chancelleries occidentales, semble désormais validé, même si le principal intéressé ne s’est toujours pas prononcé et que certains observateurs n’enterrent pas la possibilité d’une surprise. « Tout est encore flou et théâtral. La commission électorale ne dispose pas de la moitié du budget [environ...

Le Monde

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