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Martin Fayulu, opposant et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle en RDC était en tournée ces derniers jours dans la province du Bandundu. Plusieurs autorités locales ont interdit ses meetings et on se souvient aussi qu’il avait été brièvement arrêté il y a quelques semaines. Dernier déboire en date : son hôtel à Kinshasa, qui est aussi sa résidence, a été mis sous scellé. La direction générale des recettes de Kinshasa reproche à l’opposant de ne pas avoir payé ses taxes, ce que ce dernier dément.


Plusieurs avis ont été collés sur le portail et même sur la porte de l’hôtel. A l’intérieur de l'établissement, Esther Fayulu, l'épouse de l'opposant, qui attend le retour de son mari en tournée dans la province du Bandundu, raconte. A onze heures, témoigne Esther Fayulu, un car de la police est arrivé avec plein de policiers. « J’étais choquée : on ne peut pas envoyer un car plein de policiers pour régler un problème d’impôts ». L'explication est « à mettre sur le compte de la politique », conclut l'épouse de l'opposant.

Une explication partagée par le secrétaire général de l’Ecidé, Davos Kitoko. La menace de redressement fiscal date de 2010 et Martin Fayulu était allé en justice pour contester. Le dossier n’avait pas été tranché et depuis, aucune nouvelle. « Ils se font des idées comme quoi la source principale de revenus de Martin Fayulu d’entreprendre une activité politique d’une envergure nationale, aujourd’hui, c’est l’hôtel. Et que il faut couper la source de financement des activités, ils se trompent ! », s'indigne Davos Kitoko.

Martin Fayulu continuera de mener son combat, assure son secrétaire général. Du côté des autorités, on se contente de dire que ce n’est pas parce qu’on est opposant qu’on ne doit pas payer ses impôts.

RFI

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