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L'armée impute l'attaque au groupe terroriste Boko Haram qui cible depuis plusieurs mois les civils.


Six fidèles ont été tués, vendredi 8 juillet, dans un attentat suicide contre une mosquée de Damboa, dans le nord-est du Nigeria, une ville située à environ 90 kilomètres au sud-ouest de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno. L’armée nigériane impute cette attaque au groupe islamiste Boko Haram.

Le colonel Sani Usman, porte-parole de l’armée, a précisé qu’un premier attentat visant la grande mosquée avait été déjoué mais qu’un autre kamikaze avait réussi à pénétrer dans une mosquée plus petite et à faire exploser sa bombe, tuant six fidèles et en blessant un septième.

Selon le colonel, l’attaque a été perpétrée par deux terroristes de Boko Haram vers 5h15 du matin. Le premier kamikaze voulait attaquer la grande mosquée de Damboa, a expliqué le porte-parole de l’armée, mais au vu des mesures de sécurité drastiques, il n’a pas réussi à y pénétrer. L’homme a donc finalement choisi de se faire exploser aux abords de l’édifice religieux. Quant au second kamikaze, il a décidé de changer de cible et de frapper une petite mosquée où il a déclenché sa bombe.

« Le blessé a été évacué à l’hôpital, pendant qu’on nettoie les décombres. Des soldats et d’autres renforts de sécurité ont été mobilisés dans la zone », a ajouté le colonel Sani Usman.

Campagne d’attentats

Depuis plusieurs mois, Boko Haram mène une campagne d’attentats contre les civils, cibles plus vulnérables que l’armée. Ainsi, le 27 juin, deux aspirants kamikazes ont été abattus à Maiduguri, alors qu’ils s’apprêtaient à attaquer des fidèles rassemblés pour la rupture du jeûne dans une mosquée sur la route de Damboa. Trois jours plus tard, au moins 10 personnes ont péri dans la ville de Djakana, au nord du Cameroun, près de la frontière nigériane, quand un kamikaze s’est fait exploser. Le 4 juillet, l’armée nigériane a affirmé avoir déjoué un attentat suicide que s’apprêtaient à commettre trois femmes contre des déplacés à Monguno, au nord-est de Maiduguri.

Malgré tout, une relative accalmie émerge ces derniers temps dans les attaques, alors que les troupes reprennent peu à peu le contrôle du territoire tenu par Boko Haram. Quant aux combattants de l’organisation terroriste, ils ont dû se replier dans les zones rurales autour du lac Tchad.

Le colonel Usman a également indiqué que jeudi soir, des militants présumés du groupe islamiste avaient attaqué le village de Gaskeri, près du camp tentaculaire de déplacés de Dalori, dans les environs de Maiduguri. « Ils ont tué trois miliciens civils et pillé des stocks de nourriture », a-t-il raconté.

Jeune Afrique

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