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En RDC, après l’UDPS et certains partis de l’opposition dont des militants sont morts lors des événements des 19 et 20 septembre, c’est au tour du PSN (Peuple au Service de la Nation) de rejeter l’offre financière lancée par le gouvernement provinciale de Kinshasa aux familles des victimes des violences du 19 et 20 septembre dans la capitale.



Le président de ce parti, Mr Rudy Mandio, a affirmé au micro de Politico.cd que la décision du PSN a été prise « après concertation avec la famille » de Fortuna Ngimbi, le militant de ce parti tué lors des manifestations.

Au lendemain des violences, le gouverneur Kimbuta avait annoncé un montant de 5000 US$ par familles des victimes. Une offre qui, selon Mr Mandio « n’honore pas les âmes des personnes tuées ». Pour lui la seule manière d’honorer ces militants est d’accorder ce pour quoi ils manifestaient, càd, la tenue des élections dans le délai constitutionnel mais aussi de « mettre derrière les barreaux les auteurs de ces crimes« .

Le président du PSN a en outre fustigé les autorités congolaises pour leur « refus » de libérer les corps des militants tués. M. Mandio affirme avoir tenté sans succès d’obtenir le corps de Fortuna Ngimbi.

« On nous tue et on nous prive la liberté d’enterrer nos morts. » S’est-il indigné, avant d’accuser le gouvernement de vouloir organiser des obsèques « clandestines » pour les victimes

Officiellement au moins 32 personnes dont trois policiers ont été tués lors des manifestations des 19 et 20 septembre 2016 à Kinshasa.

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