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La population kinoise en général et celle de la commune de Kasa-vubu en particulier tient à avoir toute la lumière  et exige une enquête sur la cause de l’effondrement d’un immeuble de 5 étage au croisement des avenues Gambela et Dibaya de cette même commune, pour que soit connus et traduits en justice le propriétaire de cet immeuble ainsi que l’architecte à qui il a confié les travaux de cet immeuble qui s’est effondré  mercredi le 26 octobre 2016, faisant plusieurs morts et d’importants dégâts matériels.


Pour certains observateurs, les autorités compétentes n’ont pas bien joué leur rôle lorsqu’il fallait voler au secours des victimes de cette catastrophe. Car, après le drame,les autorités de la ville n’ont envoyé le secours qu’en début d’après-midi.

Et ce service  n’a pas suffisamment joué son rôle. A part les victimes de la parcelle voisine qui ont été tirées des décombres, les secouristes dépêchés ne sont plus revenus pour la suite du travail d’évacuation des décombres pour rechercher d’autres corps qui y seraient encore bloqués. Surtout les corps des personnes qui passaient nuit dans ce chantier.

» Outre la personne qui montait la garde, il y avait des jeunes débrouillards appelés  » chailleurs  »  et des conducteurs de taxi-motos appelés  » wewa  » qu’on voyait souvent sortir de ce chantier « , a précisé un habitant du quartier Lodja, dans cette commune de Kasa-vubu.

La maison des victimes pillée par des maginaux !


Il faut être insensé pour agir comme l’ont fait des jeunes délinquants qui ont pris d’assaut, jeudi dernier, la maison de la famille des victimes et ont emporté tout ce qu’il y avait, notamment des chaises, matelas,  des appareils électroménagers  et même la porte et les fenêtres trouvés encore dans l’une des maisons, sans la moindre compassion pour cette famille qui a perdu des être chers et sans être inquiétés par les élément de la police dont le poste est pourtant situé non loin du lieu du drame.

Ces marginaux ont aussi fait du lieu du sinistre une carrière où ils viennent avec de gros marteaux pour emporter les fers à béton avec lesquels l’immeuble  était construit. Outre les fers, ils ont aussi emporté des tôles et les bois de construction pour aller ensuite les revendre, sous l’œil et la barbe des policiers censés les en empêcher et protéger les lieux.

Comme pour prêcher par le mauvais exemple, ces hommes en uniforme ont aussi pris des tôles et planches avec lesquelles ils ont construit un bureau au croisement des avenues Ethiopie et Dibaya. Un comportement  à condamner et qui va à l’encontre du changement des mentalités prôné pour un Congo qui aspire au développement intégral.

Par Thony Kambila

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