L’arrivée ce vendredi en RDC d’une délégation du conseil de sécurité de l’ONU est l’un des sujets qui suscitent les commentaires des journaux parus vendredi 11 novembre à Kinshasa.
Après le sommet de la CIRGL à Luanda, les bons offices de la CENCO, une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies arrive ce vendredi à Kinshasa pour la recherche d’un large consensus, gage d’une transition apaisée, rapporte Forum des As.
Pendant les quatre jours de mission en terre congolaise, la délégation du Conseil de sécurité tâchera de se renseigner sur la crise politique qui mine la RDC, précise le quotidien, ajoutant que sur l’agenda de cette équipe, figurent des entretiens avec le président Kabila, les acteurs politiques de l’opposition et de la Majorité ainsi que la société civile.
Le journal estime qu’il s’agit d’une ultime mission de paix après celle que mène actuellement la CENCO dans le souci de réunir un consensus plus large autour de l’accord politique.
Commentant cette actualité, Le Potentiel souligne que les discussions entre les membres du conseil de sécurité de l’ONU et la classe politique congolaise porteront essentiellement sur la Résolution 2277.
S’appuyant sur cette résolution onusienne, poursuit le quotidien, l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) a recommandé à la délégation du Conseil de sécurité qui arrive ce vendredi 11 novembre en RDC «d’exhorter le président Kabila à se retirer à la fin de son mandat pour éviter une crise plus étendue», renseigne le journal.
Dans une lettre adressée mercredi dernier au Conseil de sécurité, l’ONG de défense des droits de l’homme a proposé aux membres du conseil de sécurité de demander au président Joseph Kabila, dans le cas où il ne quitterait pas ses fonctions dans le délai requis, de s’engager publiquement à se retirer à une date précise avant fin 2017, rapporte le tabloïd.
Apres Kinshasa, la délégation du Conseil de sécurité se rendra également à Beni en passant par Goma au (Nord-Kivu), nous apprend en outre le quotidien.
Au sujet de cette visite de la délégation onusienne à Beni, L’Avenir rapporte que le Centre d’études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’Homme (CEPADHO)compte attirer l’attention des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les massacres des civils qui se poursuivent depuis deux ans à Beni.
L’ONG de défense des droits de l’homme attribue ces massacres aux « terroristes ougandais des ADF », souligne le quotidien.
Par ailleurs, relève le journal, il existerait selon le CEPADHO des similitudes entre l’explosion ayant ciblé les casques bleus mardi dernier à Goma et le mode opératoire des ADF depuis 2014 à Beni.
L’ONG espère donc que cette visite aidera les Nations-Unies à constater la nécessité de passer d’une à plusieurs Brigades d’Intervention de la MONUSCO dans la région, en vue d’éradiquer immédiatement et définitivement le terrorisme émergeant au Nord-Kivu, rapporte le tabloïd.
Les journaux parus ce vendredi à Kinshasa reviennent également sur le débat autour de la date butoir de la formation du gouvernement de transition.
Sur ce point, Le Phare constate que le délai de 21 jours que les participants aux travaux du dialogue avaient consigné pour la mise en place du « gouvernement d’union nationale » a largement expiré.
Logiquement, poursuit le quotidien, après le feu vert des chefs d’Etat et de gouvernement à ce deal politique lors de leur réunion du 26 octobre 2016 à Luanda, plus rien ne devait arrêter leur « train », pense le quotidien.
Mais, fait observer le confrère, cette locomotive de la « période intérimaire » continue de faire du sur place à sa gare de départ.
Peut-être, tente-t-il de répondre, le chef de l’Etat attend les conclusions de la médiation des évêques catholiques qu’il avait personnelle chargés d’une mission des bons offices auprès du Rassemblement de l’opposition.
La Prospérité de son côté s’interroge sur l’identité du futur Premier ministre à trois jours de l’expiration officielle du délai des 21 jours, soit le lundi 14 novembre prochain.
Il est établi que l’opposition coiffera la tête de ce gouvernement. Mais, note le quotidien, les modalités de désignation du Premier ministre de transition n’ont pas été définies lors des travaux du dialogue.
Le journal craint que le Président de la République soit le seul à avoir le dernier mot sur ce dossier pourtant dévolu à l’opposition.
(Radio Okapi via www.diaspordc.com)
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