Il est parmi les premiers chefs d’états africains à saluer la brillante et historique élections du républicain, Donald Trump. Les mots utilisés par Joseph Kabila sonnent fort. « Brillante élection, sincères félicitations…. « . A bien scruter, on déroule le tapis à une Amérique moins ingérente, moins interventionniste.
Ainsi, le souhait des dirigeants africains est bien exhaussé. ils ne voulaient pas de Clinton. Elle excellait déjà dans les remontrances pour la bonne gouvernance. L’ex-première dame américaine cognait à la tête les dictateurs, dénoncait les violations des droits de l’homme et rappellait surtout à l’ordre les glisseurs (ceux qui tripatouillent leurs constitutions pour se pérenniser au pouvoir). Son séjour à la Maison Blanche aurait été dégoutant pour le club des souverains et indépendants chefs d’états africains.
A l’opposé, Trump a un regard tourné vers vers son pays. L’Afrique de paresseux ne l’intéresse pas. Et, c’est une excellente nouvelle pour les rois du temps modernes, qui aiment rempiler à tout prix, en piétinant leurs lois fondamentales. Qoui de plus normal que de rendre hommage au magnat de l’immobilier. Les États-Unis de Trump ne seront pas loin de la Chine qui privilégie la coopération économique aux exigences démocratiques.
Le communiqué de Joseph Kabila signé par son directeur de cabinet, assure œuvrer à l’affermissement des relations entre les deux pays. « Le chef de l’État saisit cette historique occasion pour exprimer solennellement sa disponibilité à oeuvrer avec le président élu à l’affermissement des relations d’amitié et de coopération qui existent fort heureusement entre la République Démocratique du Congo et les États-Unis », peut-on lire dans le communiqué.
(7sur7 via www.diaspordc.com)
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