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La machine s’est mise en branle immédiatement après la nomination du Premier ministre Samy Badibanga. Tous les états-majors politiques sont désormais en état d’alerte. Il est cependant vrai que rien n’a été décidé quant à la taille du nouveau gouvernement où le quota réservé à chaque composante et de décider en ce qui concerne les ministères stratégiques.


Les partis ne semblent pas s’accorder sur les ministères de souveraineté à savoir la Défense nationale, l’Intérieur, les Finances, les Affaires étrangères et la Justice. La Majorité présidentielle ne veut rien entendre sur cette question au point que les premiers contacts ont semblé être tendus.

En outre, certaines propositions de noms préalablement discutés ou non dans chaque composante divisent encore.

Dans les rangs de l’Opposition dont est issu le nouveau Premier ministre, on exige entre autres la Défense, le Budget et le Travail et Prévoyance sociale. En ce qui concerne la société civile, une équipe de travail est déjà mise sur pied pour récolter les ambitions des uns et des autres.

Bruxelles prend acte


Pendant ce temps, le ministre des Affaires Étrangères Beige Didier Reynders a pris acte de la désignation de Samy Badibanga à la tête du gouvernement. Dans un communiqué de presse publié ce 17 novembre 2016, il espère que le nouveau Premier ministre soutiendra les bons offices de la CENCO pour trouver un Accord plus inclusif.

« Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires Étrangères, Didier Reynders, espère que cette désignation permettra d’ouvrir l’espace des libertés démocratiques et de soutenir les tentatives de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour rendre l’Accord issu du Dialogue plus inclusif.

Ses vœux accompagnent le nouveau Premier ministre à cet effet. Le ministre invite toutes les parties en présence à trouver avant le 19 décembre un Accord politique pour donner la meilleure chance à une transition pacifique, la plus brève possible, et permettre la tenue d’élections apaisées et crédibles dans l’esprit de la Constitution “, a indiqué le communiqué.

Inquiétudes

54 .ans, teint clair, cheveux teintés en blanc, le nouveau Premier ministre était jusqu’ici député élu de Mont-Amba à Kinshasa et président du Groupe parlementaire UDPS et Alliés à la chambre basse du Parlement.

En 2011, alors qu’Etienne Tshisekedi appelle tous les membres de l’Udps élus aux législatives à ne pas siéger au Parlement, Samy Badibanga, lui, et certains de ses collègues dont le défunt Timothée Kombo Nkisi, ont pris la périlleuse option de nager contre courant de la décision prise par le lider maximo.

Ainsi, l’élu de Mont-Amba a hérité du plus grand Groupe parlementaire de l’Opposition, comptant dans ses rangs une quarantaine d’élus. Une décision qui va lui coûter son prestigieux poste de conseiller spécial de Tshisekedi, mais pas son amitié avec Félix Tshisekedi… bref, avec toute la famille!

En politique, Badibanga est plutôt considéré comme un fils Tshisekedi de part l’idéologie politique. Avoir été un proche du Sphinx de Limete pendant longtemps a également joué en sa faveur. Le nommer est une façon, selon un observateur, d’affaiblir moralement Tshisekedi qui se gênerait d’aller en guerre contre le fruit de ses propres entrailles.

Par LP

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