Un jour après la publication d’une enquête sur la fortune de Joseph Kabila par Bloomberg News, les réactions commencent à tomber. Ida Sawyer, chercheuse à Human Rights Watch, a estimé que les multiples fortunes du président de la RDC, comme décrit dans l’enquête, pourraient justifier la volonté de Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir.
« Le réseau tentaculaire peut en partie expliquer pourquoi le président reste sourd aux appels des États-Unis, de l’Union européenne et d’une majorité du peuple congolais de céder le pouvoir la semaine prochaine, fait contesté par ses conseillers. » (Le mandat de Kabila prend fin le 19 décembre, comme l’impose la constitution) ».
D’après Human Rights Watch, l’une des personnes interrogées dans l’enquête, a révélé tant que les sanctions ne toucheraient par la fortune du Président de la République, il se maintiendrait au pouvoir.
« Ceux qui maintiennent réellement Kabila au pouvoir sont le réseau de personnes qui gèrent les entreprises privées de la famille. …Si vous voulez que Kabila prête attention, il faut viser les financiers », lit-on sur hrw.org.
Bloomberg News a publié une enquête sur la fortune amassé par le Président Joseph Kabila et sa famille en République démocratique du Congo et au-delà. Les résultats de cette enquête publiée ce 15 décembre 2016 ont démontré que la famille du président de la RDC est impliquée dans au moins 70 entreprises qui lui ont rapporté des millions de dollars. Deux des entreprises familiales possèdent des permis de prospection de diamants sur une étendue de 725 km le long de la frontière sud-ouest avec l’Angola, ajoute le rapport.
Franck Ngonga
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