L’UNC Sud-Kivu se dit inquiète d’un probable débauchage politique de certains de ses membres sollicités à titre privé de participer au gouvernement de transition sans autorisation des instances du Parti.
Dans un communiqué de presse publié ce 4 décembre 2016, la fédération de l’UNC Bukavu condamne cette attitude de part de ses partenaires signataires de l’accord du dialogue de la cité de l’Union Africaine. Elle invite par ailleurs les cadres dudit Parti à résister contre ce genre de sollicitations.
«La fédération de l’UNC Sud-Kivu informe l’opinion locale, provinciale, nationale et internationale que des informations recoupées en sa possession font état de ce que nos partenaires politiques signataires de l’accord du 18 octobre 2016 seraient en train de tenter de débaucher des cadres du parti en vue de leur proposer des postes au gouvernement de transition sans y être proposés par des organes officiels du parti”, accuse Guillaume Bonga Laisi, Secrétaire Fédéral de l’UNC Sud-Kivu.
Tenant compte de la situation de l’heure, la fédération de l’UNC Sud-Kivu recommande à son président national, Vital Kamerhe, de prendre en compte la proposition de la CENCO en rapport avec le respect de la constitution, car selon elle, c’est le reflet de la volonté du peuple congolais.
«Dans ce contexte, la proposition de la CENCO en ce qu’elle insiste sur le respect de la constitution et l’alternance politique mérite d’être examinée car elle reflète les attentes premières du peuple congolais. »
L’UNC Sud-Kivu qui encourage Vital Kamerhe à poursuivre ses efforts en vue de l’alternance politique en RDC, menace de saisir sa direction nationale pour envisager la possibilité de renoncer définitivement à la participation du Parti au gouvernement de transition dans le cas où le débauchage de ses membres se poursuit.
Franck Ngonga
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