Prévue pour ce samedi 31 décembre 2016, la signature de l’accord politique entre Pouvoir et opposition autour de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) n’a toujours pas été effective. Mgr Fridolin Ambongo archevêque de Mbandaka-Bikoro, membre de la CENCO, a dit au micro son impatience.
Y’a-t-il déjà eu un compromis ?
Il y a déjà un texte sur lequel on travaille. Mais c’est un texte qui ne satisfait pas les deux parties. Donc il faut modifier jusqu’à ce que tout le monde tombe d’accord. Puisque le mode d’adoption est le consensus.
Les parties avaient déjà discuté là-dessus ?
Ça fait tout un mois qu’on travaille sur une même chose. Mais il y en a ceux qui ont la manie de revenir sur ce qu’on avait déjà trouvé hier et ça nous empêche d’atterrir.
Une partie de l’Opposition dit qu’il n’a jamais été question dans l’accord du 18 octobre que la Primature revienne au Rassemblement…
C’est un accord entre les politiques. Il y a eu négociation, et ils se sont entendus que la Primature revienne à l’Opposition non-signataire de l’accord de l’UA.
Donc vous avez méconnu le travail abattu à la cité de l’UA ?
Nous ne l’avons pas méconnu. Au départ nous avions dit qu’il y a eu un accord à la Cité de l’UA mais cet accord n’a pas satisfait tout le monde, donc il fallait l’améliorer. C’est donc le travail que nous faisons. C’est-à-dire améliorer ce qui a été fait. Et au sortir de cette réunion on aura un autre texte qui va prendre les acquis de l’accord précédent en les améliorant pour que l’avenir de notre peuple soit assuré.
Quand est-ce que cet accord va être signé ?
Si j’étais Dieu le père, je vous l’aurais dit. Mon avion est en train de décoller pour Mbandaka. Je devrais partir, mais moi je suis encore ici. C’est pour dire que personne n’a la maîtrise de temps.
Est-ce que les négociations peuvent se poursuivre demain ?
Demain pour nous est un jour important. C’est la nouvelle année. Et notre espérance c’est qu’on arrive à trouver un compromis et que le peuple puisse passer la fête de nouvel an avec plus de certitude pour son avenir.
Vous avez un délai à ne pas dépasser pour la signature de l’accord ?
Le délai ce n’est pas tellement important pour nous mais c’est par rapport à notre disponibilité en tant que pasteurs. Nous avons des diocèses et nous n’avons pas du tout envie de perdre notre temps ici.
Il faut attendre pendant quelques jours ?
Nous avions parlé de notre ultimatum. Le dernier jour c’est aujourd’hui et on va voir.
Et après vous allez passer au plan B ?
On vous a parlé de Plan B et ce plan B est toujours là.
Vous allez prolonger jusqu’où? Parce que beaucoup s’impatientent déjà…
Notre patience aussi est à bout. Ce n’est pas seulement les autres.
(Actualité.cd via www.diaspordc.com)
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